Brazzaville : la pose des pavés a commencé sans encombre

Le chantier d’aménagement et d’embellissement de Brazzaville a commencé dans la bonne dynamique du respect du calendrier initial des travaux. Depuis quelques jours, les pavés prennent place sur différents axes de la capitale congolaise.

Les paveurs travaillent à la vitesse de 20 m2 par jour. Mais le chantier a ses difficultés : une plaque d'égout et il faut découper les pierres épaisses de 12 à 14 cm pour qu'elles épousent un contour inhabituel. C'est le moment où le chantier se fait bruyant : la disqueuse hurle alors en mordant le granit.

Le métier a beau être dur, la pose des pavés a commencé sans encombre à Brazzaville.

La course contre la montre commence. Après son élection le 22 mai dernier à la tête de la mairie de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba s’est engagé à améliorer les infrastructures de transport urbain notamment le réseau routier de la ville dont une bonne partie se trouve en état de délabrement.

En juin dernier, il s’est également fixé comme mission de lutter contre les érosions et glissements de terrains qui écument la capitale congolaise et représentent un casse-tête pour les brazzavilois.

La Mairie de Brazzaville a décidé, pour des raisons d’esthétiques et de confort, de valoriser et de mettre à profit une richesse jusqu'ici délaissée : le pavé, qui a fait son apparition en 1181 en France, pour changer l’image du paysage de la capitale congolaise.

«Hormis nos ressources propres qui seront consacrées à la réhabilitation et la rentabilisation des marchés domaniaux, la Mairie de Brazzaville attend d’importants financement de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Agence française de développement (AFD). Cet argent nous permettra de paver les ruelles et avenues ainsi que le traitement des érosions dans la ville », a déclaré récemment Dieudonné Bantsimba, le président du Conseil département et municipal de Brazzaville, lors de la cinquième session ordinaire administrative du Conseil départemental et municipal de Brazzaville.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville