Brazzaville : Des vendeurs de sachets en plastique arrêtés par la police

En juillet 2011, le président congolais, Denis Sassou Nguesso avait signé le décret réglementant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets et films en plastique. A son article premier, le texte en interdit l’usage pour la vente d’aliments, d’eau et de toute autre boisson en République du Congo en vue de protéger l’environnement et la préservation de l’hygiène alimentaire des congolais. Mais jusqu'à ce jour, les fabricants, importateurs et vendeurs de sachets en plastique se comptent par centaines à travers le pays. Cela, au vu et au su des pouvoirs publics pourtant censés être contraignants. Ce mercredi matin, aux marchés de Tanlagaï, Ouenzé, Mikalou, Bacongo (Total), Makélékélé, plusieurs vendeurs de sachets en plastique et ceux qui en utilisent pour emballer des aliments ont été surpris par la police.

Ils ont été arrêtés dans le cadre de l’opération « Rapace » qui se poursuit sur toute l’étendue du territoire national.

Le directeur de la sécurité publique, le colonel Delphin Didas Yobi a appelé la population congolaise à collaborer avec la police pour son succès afin de préserver l’environnement.

Ces petits sachets contenant toutes sortes de boissons alcoolisées polluent l'environnement, car ils sont jetés partout après consommation. Ils constituent aussi un problème de santé publique, car ils sont très consommés par les jeunes.

Facilement dissimulables dans des poches de pantalons ou des sacs d'écoliers, ils entrent facilement dans les salles de classe. Quand ils sont vidés de leur contenu, les sachets, généralement de couleur blanche, sont jetés sur la route, dans les égouts ou les terrains vagues.

Plusieurs pays africains, comme la Tanzanie, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Gabon, le Malawi et le Rwanda, ont déjà pris des mesures similaires.

Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville