Une vague de chaleur sévit dans la ville de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Les températures dépassent les 40 degrés depuis plusieurs semaines. Les agriculteurs vont être confrontés à une moisson difficile.
Cette vague de chaleur est malvenue pour les maraîchers de la ville océane qui voient leurs cultures souffrir du manque d’eau. Les indicateurs restent au rouge pour ces maraîchers, qui vont être confrontés à une campagne culturale très difficile pour cette année.
L’augmentation des températures, augmente la précarité des agriculteurs du département du Kouilou et de Pointe-Noire. Leur revenu 2018 pourrait dégringoler à cause des conditions climatiques qui viennent remettre en question le potentiel de cette campagne culturale.
Avec le manque d'eau, les cultures souffrent et les dégâts sont déjà importants. La terre est désespérément sèche, l'herbe commence à jaunir et la récolte des légumes a déjà été décevante.
Plusieurs jardins des légumes commencent à montrer des signes de faiblesses : Les feuilles qui tournent sur elles-mêmes. Elles devraient être bien étalées et elles se recroquevillent pour échapper aux rayons du soleil et à la chaleur.
Si la pluie n'arrive pas rapidement, le problème risque de se généraliser sur l'ensemble du département du Kouilou.
Désespérés, les agriculteurs de Pointe-Noire et ses environs observent le ciel dans l’espoir de voir tomber la pluie avant la fin de ce mois.
Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville
