La presse privée congolaise dans la galère faute de moyens financiers et de subventions

Au moins une trentaine d’hebdomadaires plus ou moins indépendants ont mis la clé sous la porte ces dix dernières années au Congo-Brazzaville, faute de moyens financiers et de subventions (Le Souverain, Les Echos du Congo, Le Défi Africain, Le Baobab, L’Observateur, Le Choc, La Rue meurt, Polélé-Polélé, Sel Piment, le Nouvel Horizon, Tam-Tam d’Afrique).

Leurs promoteurs souhaitent voir la redevance audiovisuelle (RAV) être étendue à cette presse privée.

Au Congo-Brazzaville, la presse vit dans la précarité due au manque de moyens financiers, d’équipements et de personnel avéré. Certains médias naissent sans étude de faisabilité et fonctionnent sans redevance.

La publicité sur quoi ils comptent rapporte moins, parce que ce sont les annonceurs qui, dans bien de temps, fixent les prix.

Suite à un plaidoyer mené au début des années 2000 par la société civile, les autorités ont instauré la redevance audiovisuelle (RAV) perçue au profit des organes de presse publics. Elle est prélevée à hauteur de 500 Francs CFA sur chaque facture d’électricité et reversée d’abord au Trésor public.

Nombreux plaident pour que la RAV soit étendue à la presse privée.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville