Sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, le Conseil de cabinet a validé le 6 juillet à Brazzaville, le Plan national de développement (PND) 2018-2022. Ce plan qui s'articule autour de deux axes prioritaires, vise la mise en œuvre des projets structurants, dans les différents secteurs de la vie nationales, pour les cinq prochaines années.
Le premier axe de ce plan est relatif à la valorisation du capital humain, avec un accent particulier sur l’enseignement et la formation, afin de doter le Congo d’une élite de qualité et en nombre suffisant.
Selon le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, cet axe qui concerne tous les sous-secteurs de l’éducation porte sur la formation et la disponibilité du personnel enseignant en nombre et en qualité.
Il s’agit également de la redéfinition des programmes scolaires, professionnels et universitaires pour la formation d’une élite responsable.
L’autre volet porte sur les équipements et les infrastructures de qualité afin d’offrir aux uns et aux autres des bonnes conditions d’études et de travail. Sont également concernés dans ce volet, les ministères en charge de l’Éducation civique et de l’Éducation physique et sportive.
Le second axe relatif à la diversification de l’économie congolaise, concerne en particulier l’agriculture, au sens large : l’agro-foresterie, la pêche, l’élevage. À cela s’ajoutent le tourisme et l’industrialisation.
Commentant cet axe, le ministre d’État en charge de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo, a indiqué que ce plan prévoit la mise en place d’une agriculture moderne, productive, exportatrice et compétitive. Il s'agira de la mise en place des secteurs traditionnel et moderne avec la création des grandes fermes nécessitant une grande main d’œuvre.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
