La bataille pour l’emploi des jeunes au Congo : Rosalie Matondo annonce de nouveaux chiffres !

Bonne nouvelle sur le front de l'emploi : depuis plusieurs mois les créations de postes battent des records. La bataille pour l’emploi peut-être gagnée. Les derniers chiffres publiés par Rosalie Matondo, ministre de l'Économie forestière de la République du Congo depuis 2016, sont encourageants : « les emplois créés dans le secteur forestier sont estimés actuellement à 7 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects ».

« Le Congo possède d’importantes ressources forestières constituées d’environ trois cents essences de bois d’œuvre et de nombreux produits forestiers non ligneux, dont la valorisation optimale devrait largement contribuer à la diversification de l’économie nationale. Il faut rappeler qu’à ce jour, la contribution du secteur forestier au PIB est de l’ordre de 5-6%. L'économie forestière englobe les activités liées à l'exploitation forestière à impact réduit, la gestion et la conservation de la biodiversité faunique et floristique, l’afforestation et le reboisement, le tout sur fond de gestion durable par le biais de l’aménagement forestier, de certification forestière et de bonne gouvernance. Ces activités sont économiques et sociales car elles contribuent à l’essor économique nationale, à la lutte contre la pauvreté au sein des communautés riveraines et à la création de nombreux emplois faisant de ce secteur le deuxième pourvoyeur d’emplois après la fonction publique », a déclaré Rosalie Matondo, ministre de l'Économie forestière de la République du Congo, dans une interview accordée à nos confrères de LSI Africa.

« En effet, les emplois créés dans le secteur forestier sont estimés actuellement à 7 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects. Les salaires et les infrastructures créés à travers les activités de ce secteur permettent un développement socio-économique et le désenclavement de l’arrière- pays. Il est de notoriété publique que, de nos jours le bois, autrement dit « l’or vert », se place au second plan de l’économie nationale après le pétrole dit « or noir », a ajouté Rosalie Matondo.

Rosalie Matondo met les bouchées doubles pour stopper la hausse du nombre des chômeurs, à grand renfort de dispositifs publics notamment, la formation de 21 jeunes congolais dans les métiers du bois en vue de la concrétisation de la politique de transformation plus poussée des ressources ligneuses.

Le secteur forestier congolais a historiquement été le principal moteur de l’économie nationale. Naguère principale source de recettes au budget de l’État, jusqu’à la découverte des gisements de pétrole au Congo.

Si nous voulons gagner la bataille de l'emploi, les priorités doivent être redéfinies. La fonction publique ne peut pas agir seule, sans le concours des entreprises et des citoyens qui doivent également assumer leurs responsabilités.

La formation tout au long de la vie est le premier défi pour permettre de garantir l'employabilité de chacun, mais aussi donner aux organisations les compétences nécessaires à leur adaptation.

Vaincre le chômage de masse est un rêve atteignable. C'est même l'un des plus beaux challenges qui s'offre actuellement le gouvernement congolais.

Le Congo-Brazzaville a la démographie la plus dynamique en Afrique centrale et reste l’un des pays le plus attractif dans la sous région Afrique centrale pour l'accueil d'investissements industriels étrangers.

Dans un pays aussi riche et éduqué,  il n'y a aucune raison de se résigner à un taux de chômage de près de 10%. Le pays a tellement d'avantages pour y parvenir que nous pouvons et devons réussir. La paix ou la stabilité politique oblige.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville