Hommage à Edith Lucie Bongo Ondimba : Une projection audiovisuelle invite à la pérennisation de son œuvre

Retour sur la vie d’Edith Lucie Bongo Ondimba, c’est ainsi que l’on pouvait qualifier ce film documentaire d’une heure dix minutes, projeté dans la soirée du dimanche 10 mars 2019. Dans les jardins de l’hôpital général Edith Lucie Bongo Ondimba à Oyo (nord) et en présence du président Denis Sassou-N’Guesso, la projection a fait comprendre aux spectateurs que l’ex première dame du Gabon avait donné une orientation à sa vie.

Le film réalisé par le producteur de l’émission Grand Angle sur Télé Congo, M. Bibène, a été l’avant-première de l’édition spéciale de cette émission consacrée à l’« hommage à Madame Edith Lucie Bongo Ondimba ».

Cette projection a apporté à l’écran l’ambition de celle qui aura été à la fois dans sa vie, fille aînée et épouse de Chef d’Etat. Elle qui aimer à répéter qu’elle n’était pas en tourisme sur terre : « Je ne suis pas venue sur cette terre comme une vulgaire touristique », aimait elle dire.

Dans cette perspective, disait-elle, il faut réussir son ambition, c’est-à-dire mettre « toute son énergie au profit des causes justes ». Elle voulait donc faire œuvre utile, afin que l’argent du contribuable africain soit utilisé pour l’édification de l’Afrique.

C’est ainsi que les images projetées montrent l’engagement d’Edith Lucie Bongo Ondimba dans la lutte contre le VIH/Sida. Tellement déterminée qu’elle apporte sa contribution à la création, en 2002, à Genève, de l’Organisation des premières dames d’Afrique pour la lutte contre le Sida (OPDAS). Elle en a assuré la première présidence pendant deux ans avec beaucoup d’efficacité.

Les plus pathétiques dans cette projection ce sont les témoignages que font d’elle, son père, Denis Sassou-N’Guesso, sa mère, épouse Antoinette Sassou-N’Guesso, Seydou Badian, ainsi que bien d’autres personnes qui l’ont connue et côtoyée.

Ces témoignages se convergent vers la complicité que cette grande Dame entretenait non seulement avec son père, mais aussi avec les différents membres de son entourage.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville