Incapable de faire face aux frais hospitaliers, Sambadio lance un SOS pour espérer une perfusion financière

Incapable de faire face aux frais hospitaliers à l'hôpital Adolphe-Sicé de Pointe-Noire où il a été admis pendant plusieurs jours, le célébrissime artiste musicien congolais, Sambadio lance un SOS pour espérer une aide financière.

Le chanteur de « Tadie » et « Analysez » est aujourd’hui malade et abandonné à lui-même.

Obligé d’aller poursuivre ses soins médicaux à domicile, il compte désormais sur une éventuelle perfusion financière de la part des congolais et des personnes de bonne foi.

Même si depuis bientôt plusieurs années il ne chante plus, il n'en demeure pas moins que Sambadio est présent dans les cœurs des congolais, à travers ses œuvres qui font toujours danser et rêver les férus de la rumba congolaise.

On rappelle que Sambadio de son vrai nom Dieudonné Samba, n’est pas le seul artiste célèbre congolais malade et abandonné à lui-même.

En France, Aurlus Mabélé traverse depuis longtemps une épreuve difficile, liée à une santé qui évolue en dent de scie. Le grand défenseur de la musique congolaise des années 90, en Europe, aux Antilles et en Afrique de l'Ouest, souffrant des suites d’un AVC, a besoin d’aide du gouvernement et des congolais généreux pour être à l’abri de la peur et du besoin.

Il en est de même pour le prince YM, Youlou Mabiala. En août 2004, le monument de la musique congolaise a eu un accident vasculaire à Pointe-Noire, la capitale économique, au moment de la célébration de la fête l'indépendance du Congo.

En France où il est installé depuis plusieurs années, perdure l'interminable période de soins intensifs, de rééducation, pour la reprise de son autonomie. Le moulin à tubes à succès, depuis 1963, affiche un léger mieux d'autonomie dans ses déplacements et arrive à aligner quelques phrases même si la star congolaise a encore du mal à soutenir toute une conversation. Il sollicite aussi, et depuis longtemps, la générosité de toute personne de bonne volonté pour régler ses frais de dépendance.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville