Afrique : Faire de la culture un tremplin pour le développement

Dix ministres d’Afrique centrale dont les pays sont membres de la CEEAC, en charge de la culture, ainsi que leur homologue marocain, ont participé à une conférence, à Casablanca, sur le thème « Industries culturelles et développement en Afrique ».

Mohammed Amine Sbihi, ministre marocain de la Culture, a invité ses pairs à échanger les expertises et leur savoir-faire « dans les différents domaines, que ce soit l'édition et le livre, le cinéma, le domaine des arts plastiques, le théâtre, le patrimoine ou encore le multimédia culturel. »

Les participants se sont entendus sur le fait que les industries culturelles, au-delà de leur importante fonction sociale, sont également des vecteurs de développement économique porté par des entreprises qui ont besoin de financements, de cadres légaux et de soutiens, tant pour la production que pour la promotion et la diffusion.

Narcisse Mouelle Kombi, ministre camerounais des Arts et de la Culture, reconnaît que son pays dispose de nombreuses entreprises culturelles qui tentent d'émerger mais qui « sont confrontées à des problèmes juridiques, de structuration organique et fonctionnelle et de financement.»

Un défi que veut relever le CEEAC qui, depuis 2013, a intégré dans son programme une stratégie de développement des industries culturelles visant, dans un premier temps, à harmoniser les politiques des États membres.

La conférence s'est déroulée samedi, dans le cadre de la 23 édition du Salon international de l'édition et du livre de Casablanca (SIEL), qui accueille 702 éditeurs provenant de 54 pays, et ce jusqu’au 19 février.

Benoît BIKINDOU (Source ECOFIN)