Congo – Santé : OMS, 75 ans au service de l’amélioration de la santé publique à travers le monde

Le lancement officiel de la campagne de célébration du 75e anniversaire de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a eu lieu le 14 avril 2023 au Radisson Blu-Mbamou palace hôtel de Brazzaville. La cérémonie s’est déroulée sous le haut patronage du ministre congolais de la Santé et de la Population Gilbert Mokoki, en présence du Représentant de l’OMS au Congo, le docteur Lucien Alexis Manga, de Mme la Conseiller à la Santé du Chef de l’État congolais, des collaborateurs du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, et de Chris Mburu, coordonnateur du système des Nation-unies au Congo. Le thème retenu cette année est : « La santé pour tous ». Un thème autour duquel une conférence de presse conjointe a été donnée par le ministre congolais de la Santé et le Représentant de l’OMS.

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril de chaque année, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la République du Congo ont procédé au lancement des festivités marquant les 75 années au service de l’amélioration de la santé publique.

C’est sous le signe de la franche collaboration de la coopération perpétuelle entre l’OMS et le Congo que se déroulent ces activités.

De prime abord, il y a eu une projection cinématographique sur l’admission du Congo à l’OMS avec le président Fulbert Youlou et l’installation du Bureau régional de l’OMS-Afrique à la cité de l’OMS, de l’autre côté du Djoué. Des images faisant foi de la bonne collaboration qui règne jusqu’à aujourd’hui, avec le Président Denis Sassou Nguesso, qui a fait de la Santé son cheval de bataille.

Ce 75e anniversaire de l’Organisation, est l’occasion de revenir sur les avancées en matière de santé publique qui ont contribué à améliorer la qualité de vie des populations. C’est aussi l’occasion d’appeler à l’action pour relever les défis qui se poseront demain en matière de santé.

Dans son discours, le ministre Gilbert Mokoki a rappelé les objectifs majeurs de cette institution sanitaire : « Notre Organisation Mondiale de la santé poursuit sa mission, à savoir : promouvoir le meilleur état de santé possible pour tout être humain. Dans ce sens, au cours des Assemblées mondiales et des Comités régionaux, l’OMS adopte des résolutions et des stratégies pour rendre accessible et de façon équitable les soins de santé », a-t-il rappelé.

« Nonobstant cette volonté et le travail subséquent, force est de constater que le monde est loin de l’atteinte de cet idéal. Et ce, pour plusieurs facteurs limitants ; dont les principaux sont l’insuffisance des ressources et les crises humanitaires », a déploré le ministre.

D’autre part, pour Gilbert Mokoki, le thème « la santé pour tous » retenu pour cette année 2023, rappelle à chacun des 47 États membres, la nécessité de faire un bilan, de concevoir des mécanismes et des politiques de santé, afin que chaque habitant puisse accéder aux soins de santé sans verser dans des dépenses énormes qui l’enfonce dans la pauvreté.

Aussi, le ministre Gilbert Mokoki a t-il décrit et démontré la parfaite collaboration qui existe et perdure, entre la République du Congo et l’OMS. « Pour la République du Congo, pays qui abrite le Bureau régional de l’OMS en Afrique, les politiques sanitaires conçues par le Gouvernement sont en parfaite cohésion et les nombreux engagements pris ».

La volonté du Gouvernement du pays, sous l’impulsion du Président de la République Denis Sassou Nguesso est d’atteindre les cibles de l’ODD3-2030, objectif lié à l’instauration de la couverture santé universelle.

Quant au représentant de l’OMS, sa vision est d’avoir un Bureau où toutes les initiatives sont contextualisées, où les hommes et les femmes ont une autonomie de propositions et d’actions, dans un environnement de travail à l’abri du stress, des comportements et pratiques à risques, y compris les violences basées sur le genre.

À propos des pandémies qui secouent le monde, tel que le VIH/SIDA, le Dr. Lucien Alexis Manga défini que « seul l’OMS, de par son mandat, était capable de mobiliser tous les pays du monde et toutes les ressources qu’il fallait, pour atteindre son objectif de mettre les ARV (Anti-Retro-Viraux) à disposition de trois millions de personnes en moins de deux ans. Le but ultime était de permettre à terme que toute personne infectée partout au monde, puisse à moindre coût, se faire tester et accéder au traitement. 20 ans plus tard, nous pouvons dire et avec une grande fierté, que ce but à pratiquement été atteint. C’est cela l’Organisation Mondiale de la santé », s’est-il réjouit.

Signalons que la cérémonie a été clôturée par une conférence de presse conjointe devant la presse nationale et internationale. Conférence de presse au cours de laquelle les deux interlocuteurs ont abordé les problèmes de la collaboration, de la coopération, du rôle et de la mission, des apports des uns et des autres.

Valda SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville