RGPH5 : 8000 agents recenseurs vont être mobilisés sur tout le territoire congolais le 25 avril prochain

A l’occasion du dénombrement principal du 5e Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH-5), la ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a eu successivement, le 21 avril 2023 à Brazzaville, des rencontres avec les Maires, chefs de quartiers et les journalistes, des entretiens sur une bonne de ce Recensement Général.

Dans la perspective de l’organisation du dénombrement principal du cinquième recensement général de la population et de l’habitation, qui se déroulera du 25 avril au 24 mai 2023 sur toute l’étendue du territoire national, conformément au décret n° 2023-51 du 23 février 2023, la ministre en charge du Plan a échangé tour à tour, avec les Maires et chefs des quartiers de Brazzaville puis avec les journalistes de la place.

Devant les premiers c’est-à-dire, le Maires d’arrondissements, chefs des quartiers, Mme la ministre a d’emblée rappelé les enjeux de la communication et les projections sur le dénombrement principal du 5e recensement général de la population et de l’habitation, ensuite, tout en les invitant à veiller à la bonne marche de cette opération. « C’est notre affaire à tous. Nous avons tous intérêt à nous faire recenser. Nous avons tous intérêt, à faire recenser ceux qu’on aime. L’objectif d’un recensement, ce n’est pas l’opération ponctuelle, au cours de laquelle un agent recenseur gagne peut être dix (10) francs, non ! C’est de faire en sorte que le gouvernement soit face à ces responsabilités. D’où, ’’la Com’’ (La Communication) », a évoqué Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Par ailleurs, la ministre en charge de la Statistique a que huit mille (8.000) agents recenseurs seront déployés sur les 342.000 km2 c’est-à-dire, sur tout le territoire de notre pays, dont deux mille (2.000) pour la ville capitale, Brazzaville. Eu égard de ce qui précède, un chef de quartier du 7e arrondissement Mfilou, en l’occurrence le quartier Kibouendé, Monsieur Pierre Maixent Ngoma exprime ces sentiments. « Mme la ministre nous a édifié sur le déroulement de ce processus de dénombrement. Nous, en tant que responsable du quartier, nous allons nous investir, afin que ce travail soit bien fait, pour l’intérêt de tous. Notre rôle est d’informer la population, bien que Mme la ministre n’ait pas pensé comment nous allons communiquer avec la population, nous n’avons pas d’outils de travail, tel que les mégaphones par exemple », s’est-il engagé et  déploré après.

Pareillement avec les chevaliers du micro et de la plume, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a fait une invite solennelle aux journalistes, à s’impliquer dans cette opération, pour sa réussite totale. « Je voudrais véritablement compter sur vous, parce que je suis désarmée : par les fakes news ; les infos erronées ; les intoxes, qui circulent sur la toile, que chacun brandit comme vérité de l’Evangile. Moi je suis désarmée. Mais vous qui êtes des spécialistes, vous qui êtes des experts, je compte sur vous pour que les informations justes et vraies circulent. Pour que les informations erronées meurent d’elles-mêmes » a sollicité Mme la ministre. Elle reste sereine et optimiste, quant à la réussite de ce RGPH-5, édition 2023.

En sommes, un numéro ’’Vert’’ a été présenté pour cette opération de recensement. Il suffira d’appeler au 06.704.06.06 ou taper 06.759.44.44pour le Whatsapp.

« Ouvrons nos portes au recensement », telle est la thématique de cette 5e édition du Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH).

Il sied de rappeler que le recensement est une opération obligatoire et d’intérêt public. Le Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH) doit se tenir chaque dix (10) ans, selon les recommandations de l’Organisation des Nations-Unies (ONU). En République du Congo, la loi statistique n°36-2018 du 5 octobre 2018 dans son article 4, fait référence au secret statistique et l’obligation de répondre au questionnaire statistique. Celui-ci sert in fine à : connaître qui sommes-nous ; combien sommes-nous et comment nous vivons. C’est également déterminer nos besoins actuels et futurs en écoles, hôpitaux, en routes, en équipements sportifs ou culturels, en transports ; en logements, en emplois, etc.

Au terme de ce recensement, nous devrions savoir le nombre des congolais et d’étrangers vivant au Congo.

Le lancement du Recensement Général de la Population et de l’Habitation 5e phase se fera le 25 avril 2023, par la ministre en charge de la statistique.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville