Nous apprenons de Brazzaville que des membres de la famille de notre compatriote, membre du RDD et de la Fédération de l'opposition Congolaise, Guy Mafimba Motoki, sise sur l'avenue de France, à Poto Poto, ont été, le 25 décembre 2020, brutalisés par la police, en service, dans le secteur.
Les dispositions légales pour faire respecter le confinementet les mesures barrières contre le Covid 19 ne justifient nullement les violences à l'égard des populations.
Des populations qui ne demandent qu'à vivre en paix, en ces temps de souffrances nées de la crise économique et sanitaire, dans le pays.
La police congolaise a un rôle pédagogique majeur qu'elle n'exerce pas. Ne se vouant qu'à ce qu'elle entend par sécurité. La pédagogie éduque, convainc, forme, artistique les moeurs et les comportements. Elle fait comprendre. Ramène au bon sens. La brutalité révolte la victime.
Or la révolte est une seconde nature. Elle crée en l'homme des réflexes inattendus qui pourraient devenir incontrôlés, dans certains cas.
A Guy Mafimba Motoki dont la famille, avec Maman Milapié, sa mère, et lui-même, sont très affectés par ces injustes sévices de la police congolaise, je dis, ici, l'expression de ma ferme solidarité.
Attirant, par ailleurs, l'attention des autorités du Ministère de l'Intérieur congolais sur le respect scrupuleux que la police, corps de la sécurité nationale, reconnu républicain par la constitution, devrait avoir pour les populations, tout en assurant leur protection.
La famille de Guy Mafimba Motoki se réservant le droit de se constituer partie civile, aux fins de se défendre, selon les voies, en la matière, au nom de sa légitime citoyenneté bafouée.
La réprobation générale, dans le pays, née du décès, à la cité sucrière de Nkayi, de Mme Merveille, s'ajoutant aux précédents cas similaires, suite aux altercations avec la police, est toujours présentedans nos esprits.
Que la nation congolaise, toutes institutions et forces vives confondues, tirent, pour avancer, les leçons de ses ratés.
Ouabari Mariotti