Un congolais Louis Stéphane Nziengué, 50 ans, décède des suites d'un AVC à Abidjan

Il est parfois des nouvelles dont on ne peut s’accommoder, tant la seule évocation des faits provoque en soi un déchirement. Originaire de Mossendjo dans le Niari (sud), Louis Stéphane Nziengué, habitant à Marcory à Abidjan en Côte d’Ivoire, est mort samedi à seulement 50 ans des suites d'un AVC, laissant en deuil de nombreux jeunes de Mbinda et de Mossendjo.

L'ancien élève du lycée des trois glorieuses (le village abandonné) de Mossendjo avait été hospitalisé en urgence le mardi 28 avril 2020 après avoir subi un «AVC » à son domicile de Marcory dans la capitale ivoirienne.

Il n'avait semble-t-il pas repris conscience depuis cet accident vasculaire cérébral.

De partout, sa mort a suscité une vive émotion et les témoignages se multiplient pour saluer la mémoire du natif de la ville de Mbinda. Tous garderont de lui le souvenir d'un ami courtois, au verbe direct et sans fioritures.

Tes amis, tes collègues, tous ceux qui t'ont connu et apprécié… Tout le monde est là. Nous sommes tous là, bien que confiné pour échapper au Covid-19, pour te dire adieu et te rendre un dernier hommage.

Tu pars avant nous, bien trop tôt, bien trop vite. Et ta disparition nous rappelle comme une évidence que nous sommes finalement bien peu de choses et qu'il faut profiter de chaque seconde, de chaque minute sur cette terre.

J’ai été très heureux que tu m’en accordes quelques-unes à Mbinda et à Mossendjo. Toi, qui savais faire beaucoup avec si peu, toi qui savais cultiver l'amour et l’amitié… tu rendais ces moments rares.

Comment les oublier ? Comment oublier l’ami fidèle et généreux, le collègue apprécié que tu as toujours été ? Impossible. Ta mémoire sera toujours gravée dans nos cœurs.

Tu laisses un vide immense derrière toi. Et c'est avec beaucoup de tristesse et de compassion que nous présentons nos plus sincères condoléances à ta famille et à tes proches pour leur témoigner notre soutien dans ce moment douloureux.

Et pour mieux le surmonter, nous n’aurons qu’à nous souvenir de ton rire, de ta bonne humeur, de ta bonté et de ton éternel optimisme.

Adieu « cher villageois du village abandonné ! »

Chama/ Les Echos du Congo-Brazzaville