Les populations déboussolées après les pluies qui se sont abattues ces dernières semaines et qui ont causé des inondations, des glissements de terrain et des ensablements à Brazzaville s’interrogent sur l’assistance des autorités congolaises alors que leur situation risque de s’empirer.
La situation est très préoccupante au regard de l’ampleur des dégâts. Entre les ronds-points Mouhoumi et Mazala dans le septième arrondissement de Brazzaville, l’unique station-service de la zone est hors service. Ses pompes ont été ensevelies par les coulées de boue, des voitures englouties par le sable jusqu’au toit.
Sur la nationale 2, les automobilistes parcourent les quelques cinq kilomètres qui séparent le quartier Soprogi de l’académie militaire en 30 voire 45 minutes. Le tronçon, dont les travaux d’aménagement n’ont pas été bien achevés, est jalonné de nids de poule.
Réaffirmant l’engagement du gouvernement consistant à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la population sinistrée, le Premier ministre, Clément Mouamba est conscient que la tâche ne sera pas aisée en cette période de crise.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville