Avec le temps qui passe et surtout le retour de la paix dans le département du Pool, de nombreux faits renseignent que nombreux de ceux qui prétendaient mener « une lutte de libération dans le Pool », n’étaient en fait que des arrivistes qui exploitaient la misère des populations prises entre deux feux, à des fins lucratives. Depuis que leurs affidés sont revenus dans le giron de la république et ont tourné le dos aux armes, leurs ex chefs en manque de ressources agissent désormais à visage découvert, à l’instar de Muzuma Vacaro, chef du protocole de Ntumi interpellé avec plus de 4 millions de FCFA, fruit d’un braquage.
Jeudi dernier, à 2 heures du matin, une équipe de police dirigée par le Commissaire Morgan, a interpellé le chef du protocole du pasteur Ntumi nommé Vacaro et deux autres anciens Nsiloulous, à Mayanga, au quartier B52.
Cette interpellation était liée à un braquage qui aurait été perpétré par certains ex-combattants perçus comme des responsables du directoire de l’ex rebellion.
Au moment de son interpellation, Vacaro avait sur lui 4. 100. 000 FCFA qu’il aurait déclaré appartenir à son patron, le pasteur Ntumi.
Par souci d'apaisement, Vacaro a été relâché le même jour, même si l’enquête suit son cours du coté de la police.
L'argent et le matériel saisis ont été remis à leur propriétaire qui en avait été détroussé, dans le quartier de l’OMS. Pas le pasteur Ntumi, s’entend.
La police rechercherait un autre ex-combattant, qui repondrait du nom de guerre de « Pistolet », qui aurait fourni des armes pour perpétrer le braquage. Ce dernier serait reparti dans le Pool où il se planque désormais.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville