Manque de cimetière public à Brazzaville

Pour le simple mortel brazzavillois, être inhumé dans sa ville est devenu la croix et la bannière tant les places sont rares et chères. Depuis la fermeture du cimetière d'Itatolo, la ville capitale ne dispose plus d’endroit public pour enterrer les morts.

Face à cette situation, les habitants de Brazzaville sont obligés de débourser des sommes colossales aux privés pour inhumer les leurs.

Le ministre congolais des Transports, de l'aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, qui a déposé une gerbe de fleurs au nom du gouvernement au cimetière d’Itatolo ce jeudi 1er novembre 2018, a indiqué que le gouvernement y songe actuellement.

«Il y a un cimetière qui est en train d’être aménagé à quelques encablures d’ici. Il reste à arranger les voies d’accès, le gouvernement y pense », a précisé le membre du gouvernement.

La mairie de Brazzaville dispose de deux autres cimetières publics, notamment ceux de Mayitoukou et de Matari. Ce dernier, récemment créé, n'est cependant pas disponible par manque de voie d'accès.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville