Existe-t-il un véritable dispositif sécuritaire à l'Université Denis Sassou Nguesso de Kintelé, au nord de Brazzaville ? Il y a franchement à en douter. Des bandits y pénétrant à l'aise, pour ensuite opérer à leur guise. Les faits n'ont été constaté que Jeudi dans la matinée. Des voleurs ont fait main-basse sur les climatiseurs, postes téléviseurs, panneaux solaires et meubles, alors que le site est gardé par une dizaine d’éléments de la force publique.
«C’est un grand désastre de voir tous ces bâtiments qui ont été désossés où des climatiseurs, les cuirs sont enlevés. Tous les bâtiments finis qui ont été détruits dans leur arbre à la limite », a reconnu le premier ministre congolais, Clément Mouamba qui a instruit le ministre de l’Intérieur en présence de celui de la Défense afin de mener les enquêtes pour vite débusquer les auteurs de ces actes de vandalisme.
Face au désastre, le premier ministre a demandé de mettre urgemment en place une structure adéquate pour sécuriser de façon pérenne le peu qui reste encore sur le site et de barrer la route aux inciviques qui causent un grave préjudice à l’Etat.
Il n’a pas aussi écarté l’hypothèse de faire recours à la sécurité privée qui devrait travailler avec la force publique.
On rappelle qu’il n’y aura pas de rentrée académique en octobre prochain à l’Université Denis-Sassou-Nguesso (UDSN).
Selon le président directeur général d’Unicon, Serge Pereira, il faut environ soixante-dix milliards FCFA pour la finalisation des travaux dont le niveau d’exécution est actuellement estimé à 54% dans la phase partielle du projet.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville