Guy-Noël Sam’Ovhey-Panquima, docteur en sciences de l’information et de la communication, enseignant à l’université Marien Ngouabi au département des sciences et techniques de la communication et journaliste de formation, a dévoilé ses impressions sur la presse congolaise : « C’est une presse qui vit dans la précarité due au manque de moyens financiers, d’équipements et de personnel avéré ».
«C’est une presse qui vit dans la précarité due au manque de moyens financiers, d’équipements et de personnel avéré. La corporation manque encore d’organisation, pas de syndicat de journalistes. Certains médias naissent sans étude de faisabilité et fonctionnent sans redevance. La publicité sur quoi ils comptent rapporte moins, parce que ce sont les annonceurs qui, dans bien de temps, fixent les prix », a déclaré Guy-Noël Sam’Ovhey-Panquima dans une interview accordée aux Dépêches de Brazzaville.
Selon lui, la presse congolaise est animée en grande partie par des non-professionnels, des autodidactes.
«On trouve ici des journalistes qui ignorent les règles de métier, certains qui connaissent peu le cadre juridique de leur profession. Ce qui donne lieu à un contenu généralement de qualité moyenne », a précisé Sam’Ovhey.
Le Congo prévoit d’organiser, en octobre prochain, les assises de la presse. Une occasion d’effectuer sans complaisance un état de lieu de la presse et de mettre en chantier une œuvre salutaire pour la presse congolaise.
Les états généraux de la presse de 1992 ont donné lieu à la charte professionnelle des médias au Congo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville