Le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, de l’Alphabétisation, de la Jeunesse et de l’Education civique, Anatole Collinet Makosso, a annoncé, hier à Brazzaville, que mille enseignants volontaires seront déployés dans des écoles publiques.
L'objectif du gouvernement congolais, conscient que la vie d’une nation passe avant tout par l’éducation, est de réduire significativement cette année le déficit criard en personnel enseignements constaté avec amertume dans les écoles publiques sur toute l’étendue du territoire national.
Le ministre Makosso qui a fait cette annonce lors des échanges de vœux de nouvel an avec ses administrés est déterminé cette année à sauver l’école congolaise pour mieux préparer l’avenir du pays.
On rappelle que près de 6.000 enseignants manquent dans l'enseignement primaire et secondaire au Congo-Brazzaville.
Cette situation dramatique et anormale qui perdure presque toutes les années, constitue un handicap pour le bon fonctionnement des établissements scolaires du pays, notamment ceux implantés à l’intérieur du pays.
8761 recrutements ont déjà été opérés dans le passé. Mais le manque de personnel enseignant s’est fait sentir encore dans quelques établissements scolaires d’enseignement général visités le 1er octobre dernier par le ministre Anatole Collinet Makosso.
Le Congo a près de 400 collèges et plus de 1832 écoles primaires publiques. Les écoles ont été créées dans les localités sans avoir pris en compte les postes budgétaires disponibles pour la couverture de celles-ci.
Le gouvernement a pensé au regroupement des écoles en redéfinissant la carte scolaire pour pallier le déficit des enseignants.
Jean-Jacques Jarele SIKA
