Près de 800 logements modernes et plusieurs autres infrastructures publiques (écoles, centres commerciaux, hôpitaux…), déjà érigés ou en cours de construction à Brazzaville, la capitale congolaise, vont bientôt être mis à la disposition de la population.
A Ouenzé, d’imposants immeubles sortent de terre. Le lycée de la Révolution, détruit lors de l’explosion du dépôt de munitions de Mpila, en 2012, est de nouveau débout, flambant neuf. À quelques pas, des bâtiments de quatre étages, nouvellement construits, alignés les uns après les autres. Telle une petite cité qui voit le jour dans la ville.
La caserne militaire, d’où sont venues les déflagrations meurtrières du 4 mars 2012, a été délocalisée, permettant au gouvernement congolais d’étendre son plan de construction de logements à Mpila.
On rappelle que si certains sinistrés de « l’explosion du 4 mars » 2012 à Brazzaville ont accepté le relogement proposé par l’État à Kintélé, dans la banlieue nord de la capitale congolaise, beaucoup réclament toujours la reconstruction de leurs maisons pulvérisées par la catastrophe.
Germaine Mapanga