Congo – Éducation : BEPC 2017, les épreuves ont été lancées dans les centres d'examen du Congo et de l'étranger

114 006 candidats, parmi lesquels 99 048 candidats officiels et 14 908 candidats libres, repartis dans 361 centres, planchent depuis ce mardi, sur les épreuves du brevet d'études du premier cycle (BEPC).

Après l'organisation réussie du baccalauréat 2017, le ministère de l'Enseignement primaire et secondaire, chargé de l'alphabétisation s'est attelé à un autre défi, celui d'organiser le BEPC avec pour point d'orgue, la lutte contre la fraude.

Dans un entretien avec la presse, le ministre Anatole Collinet Makosso a levé l'inquiétude qui se faisait jour dans l'opinion, à propos des candidats du Pool, habitants les zones touchées par la crise en cours dans ce département.

« Au niveau du Pool, nous avons retenu au départ 28 centres d'examen. Compte tenu de l'insécurité notée dans certaines localités comme Missafou, Madzia, Vinza, Kimba, Mayama et Goma Tsé-tsé, nous ne pouvions pas y organiser l'examen en garantissant la libre circulation des citoyens partant de leurs villages d'origine jusqu'à ces centres. Nous les avons donc délocalisés.

Ainsi le centre de Missafou est ramené à Mindouli, celui de Madzia à Kinkala, Vinza et Kimba à Mindouli, ceux de Goma Tsé-tsé et Mayongongo sont transférés à Nganga-Lingolo et celui de Mayama à Igné. Dans les autres sous-préfectures du département du Pool, les centres fonctionnent normalement. »

Afin de permettre la migration de plus d'un demi millier de candidats concernés par ce transfert, le ministère de l'enseignement a affrété des hélicoptères. Certains parents qui le souhaitaient ont accompagné leurs enfants. Dans les centres où ils sont accueillis, le régime d'internat leur est garanti, le temps de l'examen.

Outre la spécificité que présente le département du Pool, partout ailleurs, sur l'étendu du territoire, les dispositions pour le bon déroulement des épreuves ont été prises. Une fois de plus, le ministre Anatole Collinet Makosso a réaffirmé que la lutte contre la fraude reste sans merci.

« Malheur à tous ces cadres qui se feront prendre, comme ceux qui ont opéré pendant le baccalauréat ».

Les sujets, a dit le ministre, « sont composés en tenant compte du niveau de l'élève moyen. Ce qui veut dire que celui qui a passé son année avec assiduité n'aura aucune difficulté à résoudre les exercices qui lui seront présentés. Ce ne sont pas des sujets difficiles, ils ne sont pas non plus très faciles, mais adaptés à leur niveau ».

Bertrand BOUKAKA