Congo – Santé : Les fonds pour lutter contre l'épidémie de variole du singe sont enfin disponibles

Le vice-ministre chinois du Commerce, Qian Keming a signé avec la ministre congolaise de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, un accord de don de l’ordre de 420 millions de francs CFA, le 20 mai. Ce don est destiné à aider le gouvernement congolais à faire face à l’épidémie de variole du singe ou Monkey-Pox qui sévit dans le département de la Likouala, à l’extrême nord du Congo.

Ce don de 700.000 dollars, soit environ 420 millions de francs CFA, disponible de suite, va booster les interventions médicales du gouvernement dans cette zone très enclavée.

La Chine a ainsi réagi à l'appel à l'aide international lancé par le Congo en mars dernier, lors de la survenue de cette nouvelle épidémie.

Début mars justement, par la voix de la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo, le gouvernement congolais avait confirmé l’épidémie de variole du singe dans les districts d’Impfondo, de Bétou, d’Enyelle et de Dongou.

Outre l'appui technique et sanitaire de l'OMS, notamment l’équipement des agents de santé qui devraient rester au chevet des malades, aucune réelle prise en charge et aucun déploiement à grande échelle d'équipes sanitaires n'avait été entrepris, faute de moyens, pour cette maladie très contagieuse à laquelle la tranche d'âge de 4 à 40 ans, plus disposée aux contacts quotidiens est la plus exposée.

Grâce au financement accordé par la Chine, le gouvernement peut désormais renforcer les interventions cliniques dans cette zone où cette épidémie est régulièrement signalée depuis 2003.

Les actions menées pour circonscrire et contenir la variole du singe n’ont toujours pas abouti. Les agents la santé sur place estiment que le manque de moyens restait la principale cause de cette inefficacité.

Grâce à l’action des agents humanitaires des organisations internationales qui s’activent dans la région pour assister les réfugiés centrafricains, rwandais et de RDC,  certains cas de variole du signe venant du Congo sont régulièrement  pris en charge.

Bertrand BOUKAKA