Denis Sassou-N’Guesso dénonce une tentative de déstabilisation du Congo par le biais des réseaux sociaux

Le Président de la République a mis en garde contre une contre-révolution visant à déstabiliser son pays, havre de paix, par le biais des réseaux sociaux. A la faveur d’un discours qu’il a prononcé ce mardi 28 novembre 2023, sur l'état de la nation devant le Parlement réuni en congrès à Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso incite les congolais à mieux nous organiser pour une riposte efficace aux assauts récurrents de la désinformation.

«Il y a pour notre pays, en matière de communication, la nécessité de se placer au diapason des récentes évolutions technologiques. Le passage de l’analogique au numérique permettra au Congo de se hisser au niveau des enjeux et des défis en présence. Les tentatives de déstabilisation de notre pays par le biais des réseaux sociaux doivent nous inciter à mieux nous organiser pour une riposte efficace aux assauts récurrents de la désinformation », a lâché le Président congolais.

En janvier 2018, Denis Sassou-N’Guesso avait déploré la mauvaise utilisation des réseaux sociaux par les congolais.

«Les réseaux sociaux constituent actuellement un lieu de refuge du mensonge, devenant ainsi un réel danger en matière de communication », avait déclaré le Président de la République dans son discours tenant lieu de réponse au message des forces vives de la nation, à l’occasion de l’échange de vœux de Nouvel An.

En février 2017, le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo avait menacé, sur la télévision nationale, de filtrer ou de couper totalement les réseaux sociaux au Congo-Brazzaville parmi lesquels les plus célèbres : Facebook, Whatsapp, Twitter, Skype, Google+…

«Les réseaux sociaux représentent un risque de propagation de fausses informations, d’incitation à la haine et à la violence. Ils vont même jusqu’à menacer la paix et la sécurité nationale. Dans notre pays, la diffusion de fausses informations dans les réseaux sociaux, risque de nous obliger à prendre des mesures pour restreindre leurs usages. Autant les réseaux sociaux permettent le développement économique, culturel, social, autant ils peuvent devenir un instrument de destruction. Donc ne soyons pas complice des actes de déstabilisation de notre pays », avait déclaré, d'un ton grave, le ministre Léon Juste Ibombo sur Télé Congo.

Depuis ces derniers temps, une vaste campagne de diffamation orchestrée par des congolais, hostiles au pouvoir de Brazzaville et friands du « buzz », inonde les réseaux sociaux.

Certaines informations sont parfois sans fondement réel.

Des informations qui ont juste une très bonne place dans la corbeille des ragots. La rumeur tout simplement.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville