Congo – coopération internationale : L’offensive de Denis Christel Sassou Nguesso sur la scène internationale booste la coopération congolaise sur tous les plans

Donner le meilleur de soi par-delà les préjugés, tordre le cou aux procès d’intention est le leitmotiv de Denis Christel Sassou Nguesso. Son patronyme ne passe pas inaperçu et semble aux yeux de tous, lui tracer un destin de fait, face auquel il doit toujours lutter, sinon échapper, pour choisir sa propre destinée. Face à ce fatum, qui n’entraîne pas de soumission fataliste ni de renoncement ascétique, Denis Christel Sassou Nguesso sait que plus que quiconque, il a plusieurs défis à relever, car c’est en les relevant qu’il donne un sens à son existence.

Porter son nom et l’assumer par-delà les préjugés…

Lorsque le 15 mai 2021, est publiée la liste des 37 membres qui composent le Gouvernement du Premier ministre Anatole Collinet Makosso, tous les regards se sont portés sur les 11 nouvelles personnalités qui y font leur entrée et plus particulièrement, Denis Christel Sassou Nguesso, parce que, fils du président de la République.

Entre ceux qui attendent de voir Denis Christel Sassou Nguesso à l’œuvre et de le juger sur pièce, sur son rendement au ministère nouvellement créé et dont les missions sont du reste spécifiques, et ceux qui manifestent un rejet systématique, ne voyant en cette promotion qu’un tremplin pour une « ascension dynastique au pouvoir », les avis sont radicalement partagés.

Denis Christel Sassou Nguesso sait que pour lui, il n’y aura point de période de grâce, celle où les tâtonnements sont tolérés et mis au compte de l’apprentissage, à l’instar de « ébandéli ya mosala », cette chanson mythique de Kosmos Moutouari et les Bantous de la Capitale.

Il est certes sous le feu de l’action et Denis Christel Sassou Nguesso s’y est préparé depuis sa tendre enfance. Son cheminement dans la vie s’est toujours révélé comme une course d’obstacles à franchir pour en acquérir autant la maîtrise que s’aguerrir face à l’adversité. Et surtout réussir par l’effort, pour en savourer le succès.

« Dans ce monde, ou rien n’est donné », lui rappelle incessamment son père, qui a toujours mis un point d’honneur à la réussite qui s’acquiert par l’effort. Une disposition qu’on presque connue tous les fils de ces militaires qui exercèrent tant sous la colonisation qu’aux premières heures de l’indépendance du Congo, déformation professionnelle oblige. Une éducation et une réussite dénuées de tous privilèges. Celle qui forge l’individu et le prédispose à lutter et à voler de ses propres ailes. Fils de Président ou pas.

D’ailleurs, des sœurs qui avant lui, ont excellé, sont des aiguillons qui tracent la voie, dans une saine émulation, le tout sous le regard attentionné d’un père dont la rigueur finie par devenir en chacun des enfants, la norme qui fonde les choix de vie.

Militaire, de père en fils ?

Sur son orientation professionnelle, Denis Christel aurait bien pu embrasser le métier des armes et faire ainsi la volonté de son père qui aurait bien aimé voir son fils choisir la même carrière que lui, comme il en fut le cas pour beaucoup de sa génération.

Né le 14 janvier 1975 à Brazzaville, Denis Christel Sassou Nguesso a fait ses études secondaires à l'École militaire préparatoire des cadets de la Révolution (EMPCR) de Brazzaville, devenue l'École Militaire Préparatoire Général Leclerc, jusqu’en classe de première.

Alors que la carrière militaire lui semble toute tracée, il passe son bac en France et poursuit des études de droit à Bordeaux.

Après l'obtention de sa Maîtrise de droit privé, Denis Christel Sassou Nguesso se spécialise dans le notariat et devient Clerc de Notaire. Lors de son année de stage, il se rend au Texas ; aux Etats-Unis d’Amérique. Il s'y forme au trading pétrolier chez Halliburton, une entreprise parapétrolière.

Après cette expérience, il est recruté en 2001 comme trader par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), la compagnie pétrolière nationale qui gère les ressources pétrolières de la République du Congo, affecté au bureau de Londres.

À son retour à Brazzaville, il est nommé administrateur général de la Cotrade, une filiale de la SNPC, spécialisée dans la commercialisation du pétrole, de 2005 à 2009. En 2007, il se lance dans la carrière politique en créant le Pôle des jeunes républicains (PJR).

Entré au bureau politique du parti présidentiel, le Parti congolais du travail (PCT) en 2011, il est élu député d’Oyo, le village présidentiel, au scrutin de juillet 2012.

Vu sous cet angle, Denis Christel Sassou Nguesso est avant tout un homme libre, même si jamais le rayonnement de son nom ne le quitte.

Et dans le « commerce social », l’homme a bien des arguments à faire valoir, comme bon nombre de ses compatriotes. Un cadre formé, qui peut prétendre à l’appel de la Nation, partout où elle veut l’utiliser.

Initier des réflexions innovantes

Fondateur en 2012 de la Fondation Perspectives d'avenir, il s'investit dans des projets sociaux et de formation des jeunes.

Pourtant, la publication de l'opuscule “Ce que je crois” en mai 2018 fait enfler les spéculations sur sa possible candidature à la magistrature suprême au scrutin présidentiel de 2021.

S’agissant de la brochure « Ce que je crois » qui est considérée comme la vision de son auteur pour le pays sinon son projet de société, elle est subdivisée en six parties. Il s’agit notamment de ce qu'il croit pour le Congo; du droit à l’éducation et à la formation ; du droit à la santé ; du droit au mieux vivre : un défi de développement agricole ; de la citoyenneté et de la solidarité ; des perspectives d’avenir, un dessein partagé.

Quoi de mieux pour un citoyen avisé, côtoyant l’univers politique, que de mener des réflexions sur la vision de ce Congo auquel on aspire.

Denis-Christel Sassou Nguesso a pris sous son aile plusieurs jeunes hommes aux ambitions politiques affirmées et vise à faire émerger une nouvelle génération qui permettrait d'envisager une transition générationnelle en politique.

Lancé le 6 juillet 2018 pour accompagner l’action de la Fondation Perspectives d’Avenir et son ambition pour le Congo, le ’’Think Tank Horizons’’ vise à être un laboratoire d’idées et une force de proposition pour l’élaboration des politiques publiques orientées vers la transformation et le développement de la société congolaise.

Pont entre la réflexion nourrie par la recherche scientifique et l’action publique ordonnée à la réalisation des futurs possibles d’une communauté nationale, les pratiques sociales et les attentes légitimes de la société civile, ce cercle a pour mission fondamentale, la production d’idées sociales, économiques et politiques aussi bien innovantes, constructives qu’à forte valeur transformationnelle. « Penser – Stimuler – Construire » est sa devise.

Il faut se référer aux axes stratégiques et prioritaires du travail de la Fondation Perspectives d’Avenir ayant pour mandat principal, le renforcement des capacités de la jeunesse congolaise pour lui permettre de contribuer significativement à l’émergence socio-économique et au développement durable du Congo.

La justesse et la force des idées deviennent bientôt source d’attaques pour son auteur. Ses détracteurs n’y voient comme toujours, qu’une campagne présidentielle déguisée.

Attaquer le fils pour atteindre le père !

Bien longtemps, avant son entrée au gouvernement, Denis Christel Sassou Nguesso a été la cible régulière des allégations fallacieuses du déchaînement médiatique sur la famille Nguesso, à travers une campagne savamment orchestrée, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays, laissant interrogateurs sur les motivations réelles.

Il est désormais courant pour les congolais, de voir leur pays, sinon leurs dirigeants et notamment des personnalités ciblées de la famille présidentielle, faire l'objet de campagnes insidieuses, de déstabilisation, voire de dénigrement, chaque fois que des avancées tendent à s’opérer, dans la marche du pays. Si ce n’est de l'intérieur, avec une certaine opposition « les dénigrements » de donneurs de leçons tous azimuts, c'est de l'extérieur, que certaines ONG achèvent le travail de sape. Des dossiers de prétendus détournements de deniers publics sont montés en épingle et relayés par la presse occidentale.

Ce qui interpelle dans ces manœuvres dilatoires, c’est que, les auteurs desdites allégations ont ciblé en Denis Christel Sassou Nguesso, jusqu’à ses goûts vestimentaires ainsi que des présumées frasques financières allant jusqu’à écorcher son intimité.

Et si Denis Christel Sassou Nguesso n’était qu'un catalyseur dont on se servirait, pour atteindre le père en tentant de nuire à l’impulsion qu’il entend donner au Congo ?

Sans doute, certains Nababs qui hier avaient leurs entrées au Palais et qui ne se retrouveraient plus, entendent ainsi démontrer leurs capacités de nuisance, à travers des ONG dont on se demande d’où proviennent leurs faramineux fonds de fonctionnement.

Et si Denis Christel Sassou Nguesso m’était conté ?

Décrit comme quelqu'un de jovial, courtois, très ouvert, gentil avec les gens qu'il connaît. On le dit très réfléchi avec un caractère trempé. Il peut aussi se révéler calme, observateur, méfiant, discret, réservé, voire un peu timide avec les personnes qu'il ne connait pas.

« Denis Christel Sassou Nguesso est méticuleux et a le souci des détails. C'est l'une de ses plus grandes qualités. C'est quelqu'un qui n'expédie pas les choses et qui s'arrange à ce que tout soit parfait. Il écoute plus qu'il ne parle et en général quand il parle, c'est pour arbitrer ou pour du concret. Il ne se considère pas comme quelqu'un de privilégié. Dans chacune de ses déclarations, il admet qu'il est le fils du Président de la République mais, qu'il est avant tout un citoyen congolais avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. Cela a toujours été son leitmotiv », témoigne un proche.

Ministre de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, pas d’agenda caché…

Alors que sa feuille de route est claire et qu’il s’emploie à remplir sa mission, beaucoup lui prêtent des agendas cachés, comme si les actions prometteuses qu’engrange déjà son ministère seraient pour eux, un aveu d’échec sur toutes leurs prédictions de malheur formulées à son endroit.

Faire évoluer le climat des affaires au Congo, sécuriser les investissements nationaux et internationaux puis rendre plus attractif le secteur privé pour attirer les investissements nationaux et internationaux dans les différents secteurs, sont autant de défis que ce ministère entend relever.

Depuis son installation à la tête de ce Ministère, Denis Christel Sassou Nguesso a invité les investisseurs à s’intéresser davantage au Congo, qui dispose d’énormes potentialités géographiques, d’une stabilité politique, de nombreuses ressources naturelles, d’un cadre juridique et de stabilité monétaire propice à un climat des affaires.

Ce travail commence à donner des fruits, même si beaucoup reste encore à faire. Astucieuse façon de rabattre le caquet à tous ceux lui prédisaient l’échec.

De nombreux observateurs internationaux y ont décelé une force d’action digne d’éloges, au point que le ministre en a été congratulé dernièrement en Côte d’Ivoire.

Être fils de Président prédispose-t-il à des ambitions à minima ?

Depuis quelques temps, des congolais et même des étrangers, ameutent les réseaux sociaux en criant une prétendue indignation, au motif que Denis Christel Sassou Nguesso, fils de son père, serait animé par des ambitions présidentielles.

Au-delà de toute polémique, il convient tout de même de se demander si le fait d’être né d’un père ayant assumé des hautes fonctions oblige la descendance à avoir des ambitions politiques à minima.

Exercer un métier, assurer un emploi ou assumer une fonction de père en fils, c’est à l’évidence l’idéal sur lequel se fondent de nombreuses familles dans lesquelles les parents aimeraient pérenniser l’expérience qui fut la leur.

Aussi, l’expression « de père en fils » apparait comme étant la continuité d’un idéal pour lequel le nom est cité telle une référence sociale.

Si sur d’autres continents, l’expérience est souhaitée et même encouragée quel que soit le domaine, en Afrique et notamment au Congo et surtout dans le domaine politique, l’engagement de certains ‘’fils de’’ est vu par d’autres comme une confiscation du destin national par une famille. Mais cette conception erronée n’est-elle pas une restriction du destin et des ambitions de certains citoyens, qui n’ont pas choisi de naître de leurs parents ?

« Ce que vous m’avez vu faire, vous ferez ». L’invite est biblique

Dans les domaines de compétence qui ont été ceux de leurs parents, de nombreux fils ou filles d’anciens hommes d’État congolais ou d'ailleurs, et même de la société civile, ont suivi le chemin qui fut celui de leur père.

D’ailleurs, de nos jours, certains enfants d’hommes politiques actuels ont également emboité le pas. On peut entre-autres citer les enfants Galibali, Ngouabi, Ganao, Ebouka-Babackas, Mikolo, Tysthère-Tchikaya, Yhombi, Kolelas, Lissouba, Mvouba ; Ayessa, Ngakala, Tsiba, la liste n’est pas exhaustive. 

Tous ont à divers degrés voulu ou veulent perpétuer l’environnement dans lequel ils sont nés et ont grandi. Un environnement dans lequel ils s’identifient et dans lequel ils aimeraient continuer d’exceller. Soit pour faire comme leurs parents ou mieux que leurs parents, partant du postulat que les parents veulent toujours que leurs enfants réussissent là où eux n’ont pu exceller ou ne l’ont été que très peu.

Si les enfants d’autres grands commis de la République ont le droit d’épouser le destin qui fut celui de leur père, pourquoi ceux portant le patronyme ’’Sassou Nguesso’’ devraient-ils en être exclus, à l’instar de cette fronde orientée sur les Nguesso ?

Ouvrons les yeux sur le monde

Dans le pays qui apparaît comme étant le creuset de la démocratie par excellence, les États-Unis d’Amérique, il avait été fort naturel, de voir George walker Bush, le fils Bush, se lancer dans la course à la Maison Blanche, après son père.

Son élection ne souffrît d’aucun préjugé. Il fut élu puis réélu et pendant la campagne, personne ne le tint pour responsable de quelque manière que ce soit, de ce que fut la gestion de son père à la tête de cette grande Nation démocratique.

De même, personne ne s’opposa à l’engagement d’Hillary Clinton qui s’était lancée dans la course à la présidence des États-Unis d’Amérique, alors qu’elle avait vécu pendant deux mandats durant, avec son époux de président, William Jefferson « Bill » Clinton à la Maison Blanche.

Mais, là s’arrête l’analogie. Qu’un fils ou une fille portant tel ou tel autre patronyme affiche ses ambitions, en quoi cela devrait-il choquer qui que ce soit ?

Qui donc a peur de Denis Christel Sassou Nguesso ?

À la vérité, la démarche des pourfendeurs de Denis Christel Sassou Nguesso, relève d’une amertume née d’un aveu d’impuissance. Faute de l’affronter dans une saine compétition politique, l’aura que dégage Denis Christel Sassou Nguesso et surtout le nom qu’il porte sont vus comme un avantage le disposant à assumer un destin, quel qu’il soit.

Ses amis sont alors épiés. Son cabinet ministériel qualifié de laboratoire pour la succession au père et ses fréquentations décortiquées, pour en découvrir l’apport à une ascension de l’homme, oui, lui, le fils de l’Homme, « Mwana ndeya ».

Ici, les propos de Jules Claretie illustrent bien les intentions que cachent les campagnes de dénigrement à son égard.

« Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui, ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout ».

C’est peut-être fort de cela, que Denis Christel Sassou Nguesso trace sa route, imperturbable, convaincu que son fatum ne saurait s’ombrager des rejets malsains de ses détracteurs.

Bertrand BOUKAKA, Les Échos du Congo-Brazzaville