Sénat – MAEP : Alain Akouala Atipault a édifié les sénateurs sur les missions de l’institution qu’il dirige

Le président de la Commission nationale d’auto-évaluation du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), Alain Akouala Atipault, était mercredi 6 juin face aux sénateurs. Dans une communication à leur endroit, il les a édifiés sur l’historique et les missions de l’institution qu’il dirige. Le président du Sénat, Pierre Ngolo a personnellement pris part à la conférence.

Le Congo est en bonne voie pour la mise en place de la Commission nationale du MAEP qui comprendra des parlementaires et autres entités, a confié le président du Sénat, Pierre Ngolo, introduisant son hôte du jour.

Dans sa communication qui a eu pour thème « Le mécanisme africain d’évaluation par les pairs, la voie africaine de la bonne gouvernance et l’émergence économique », Alain Akouala Atipault a d’abord fait un rappel historique du MAEP, avant d’en aborder le mandat, les principes, les objectifs, ainsi que la gouvernance, le tout chapeauté par un cas d’école, celui du Niger, un pays qui a réussi le processus.

C’est d’ailleurs, pour mieux cerner les contours de la question et surtout s’enrichir de l’expérience de ce pays qu’Alain Akouala Atipault y avait séjourné il y a quelques semaines déjà.

Dans son déroulé, Alain Akouala Atipault a rappelé qu’avec la libération de Nelson Mandela, l’objectif principal de la création de l’Union africaine est atteint car, plus aucun pays africain n’est sous le joug de la colonisation et c’est à ce moment-là qu’on est passé à une autre étape, en juillet 2001, avec l’adoption du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique comme doctrine économique pour le développement du continent.

Le MAEP, créé en 2003, est un instrument d’auto-évaluation volontaire de la performance des États membres, a-t-il dit. Il a pour objet l’évaluation et la révision systématique de la gouvernance des pays au niveau des chefs d’Etat, afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique au niveau sous-régional et continental, la croissance économique et le développement durable. Les performances sont appréciées dans la démocratie et la gouvernance politique; la gouvernance de la gestion économique; le développement socio-économique.

Alain Akouala Atipault a signifié que le MAEP a pour mandat de s’assurer que les politiques et les pratiques des Etats qui participent au processus sont conformes aux valeurs, cotes et normes des gouvernances politiques, économiques des entreprises contenues dans la déclaration sur la gouvernance démocratique de mars 2003.

Le premier objectif du MAEP est d’encourager l’adoption des politiques, des normes et des pratiques qui engendrent une stabilité politique, une forte croissance économique, un développement durable et une intégration sous régionale et continentale accélérée par le biais du partage des expériences.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville