Le PCT condamne fermement les affrontements de Brazzaville

Le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir), Pierre Ngolo a fait part de son horreur après les affrontements qui ont fait 17 morts, de nombreux blessés et édifices publics incendiés dans les quartiers sud de Brazzaville, la capitale congolaise.

Pour Pierre Ngolo, les auteurs des évènements du 4 avril 2016 dans les quartiers sud de Brazzaville « devraient demander pardon au peuple congolais ».

«Il est déplorable qu’en démocratie, nous vivions, de façon récurrente, ces genres de situation. Au niveau du PCT, du RMP voire du Pôle de consensus de Sibiti, nous militons pour que les citoyens congolais soient en paix et en liberté. Nous exhortons toujours les pouvoirs publics à créer les conditions qui garantissent la liberté et la sécurité des congolais. Si d’aventure ces situations sont créées par les acteurs politiques, il est nécessaire que chacun sache que l’on vient au pouvoir pour servir les citoyens congolais et non se servir », a déclaré le SG du PCT, Pierre Ngolo lors d’un point de presse animé mardi à Brazzaville.

«Nous dénonçons le comportement de certains patriotes qui n’ont pas encore compris que la démocratie n’autorise pas la confiscation des libertés individuelles. Les populations des quartiers sud de Brazzaville sont des citoyens congolais. Elles ne constituent pas une République à part. Nous fustigeons ceux qui les prennent en otage. Nous étions très malheureux le 4 avril de voir les pauvres femmes, hommes et petits enfants, baluchons sur la tête, se diriger vers d’autres quartiers dans l’espoir d’avoir un abri. Cela ne doit plus se répéter », a martelé Pierre Ngolo avant de saluer la confirmation de la victoire du président Denis Sassou Nguesso par la Cour constitutionnelle.

Pour de nombreux observateurs, ces attaques des quartiers sud de Brazzaville marquent un nouveau niveau de bassesse par les assaillants au service de la haine et de la violence.

Germaine Mapanga