Parti Congolais du Travail : Entretien avec Parfait Iloki Secrétaire Permanent à la communication et aux nouvelles technologies

Le 31 décembre, le Parti Congolais du Travail (PCT), totalisera 53 ans. Parti leader sur le plan politique au sein du pouvoir de la République du Congo, le Parti Congolais du Travail (PCT) est le Parti le plus vieux et le mieux implanté à travers tout le pays. Il fait partie de la majorité présidentielle avec d’autres Partis alliés qui constituent cette majorité qui gouverne et applique la politique dans la mise en œuvre de la gestion de l’exécution du programme du Président de la République, chef de l’Etat, le camarade Denis Sassou-Nguesso, ’’Ensemble, poursuivons la marche vers le développement’’. Vue l’actualité de l’heure, notre rédaction s’est rapprochée d’un jeune membre du Parti, le camarade Parfait Romuald Iloko, Secrétaire Permanent à la communication et aux nouvelles technologies. (Le vocable camarade est utilisé entre les membres du parti et précède le nom, comme dans tous les partis de gauche).

Les Échos du Congo-Brazzaville : Parfait Romuald Iloki, vous êtes Secrétaire permanent du principal Parti au pouvoir, le PCT. Vous êtes parmi les jeunes qui émergent au sein de votre Parti. En ce qui concerne la politique nationale, l’actualité récente, c’est le message du Président de la République devant le Parlement réuni en Congrès, sur l’Etat de la Nation, du 28 septembre 2022 au Palais des Congrès de Brazzaville. Le Président de la République a dit beaucoup de choses, il a dû revenir sur certaines d’entre elles et a redit beaucoup d’autres (pédagogie oblige, ndlr). Quelle lecture faites-vous de ce message ?

Parfait Romuald Iloki : Merci de l’honneur que vous nous faites pour cette visite, afin de réaliser cet entretien. Pour répondre à votre question, il faut savoir que le Président est resté dans la constance. Savez-vous que, pour diriger des pays dans un monde moderne d’aujourd’hui, il faut d’abord avoir de la constance.

Les gens peuvent bouger, les gens peuvent réfléchir, les gens peuvent aussi parler, il faut simplement être constant. Et, c’est l’une des caractéristiques et des traits de caractères du Président de la République. Et cela nous honore, nous qui sommes au Parti Congolais du Travail, le Parti qu’il dirige, même si aujourd’hui, il est en incompatibilité parce que, Président de tous les Congolais.

Qu’est-ce-que nous avons retenu dans ce message ? Mais, vous savez que, la clé du développement des Nations, beaucoup ne le disent pas assez ! C’est d’abord, la Paix. S’il n’y a pas de paix, vous avez beau avoir des taux de croissance à deux (2) chiffres, je suis sûr que, [suivez mon regard], vous n’irez pas loin. Je dirais en substance : tant que, un pays est en paix ; tant que chacun peut vaquer à ses occupations ; tant que chacun peut aller et revenir, s’asseoir ou se mettre debout, allez au boulot puis revenir, c’est déjà l’essentiel, le reste ! C’est chacun qui devait s’activer, à faire ce qu’il peut.

Les ouvriers doivent travailler, les fonctionnaires doivent fonctionner, la Sécurité doit assurer la sécurité de toutes les populations et nous les politiques, nous, en tant que hommes politiques, on se réjoui de ce message, parce que, nous pensons que tant que le pays est en paix, nous pouvons faire la politique et que, la politique en fait c’est simplement le débat d’idées.

On discute, on se contredit parfois, pour faire asseoir chacun son idée, faire triompher son point de vue et faire avancer et évoluer les choses à travers la raison, à travers ces discussions, à travers donc, la démocratie. La démocratie, qui est par essence le domaine même de la différence. Donc, le message du Président de la République nous a inspiré.

Les Échos du Congo-Brazzaville : La paix, certes qu’elle est primordiale. On ne mange pas la paix, vous rétorque-t-on. Est-ce-que le bien-être des populations ne serait-il pas aussi préoccupant au même titre que la paix?

Parfait Romuald Iloki : Non, c’est la paix qui est plus importante, parce que la paix, détermine tout le reste. Le reste ne détermine pas la paix, maintenant par la suite, nous sommes confiants de ce que le gouvernement, sous la direction du Premier ministre, chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso travaille.

Vous suivez les conseils de Cabinet, vous suivez les Conseils des ministres, vous voyez comment les cadres qui sont responsabilisés à ce niveau grouillent de solutions, pour que le peuple ne soit pas toujours dans une situation de précarité. C

’est vrai, que pour la parenthèse du nouveau mandat du Président (2021-2026) ’’Ensemble, poursuivons la marche vers le développement’’ qui se poursuit, et auquel nous avons rencontré pas mal de difficultés. La première, c’est la crise économique, qui n’est pas du reste une invention congolaise, cette crise est mondiale ; la deuxième, c’est la pandémie à coronavirus (Covid 19). Par ailleurs, vous avez dû le constater que, depuis l’ancien Premier ministre Clément Mouamba (paix à son âme, ndlr), le nouveau Premier ministre qui est arrivé, le gouvernement est à la tâche pour trouver et apporter des solutions concluantes.

Concernant cette crise sanitaire, nous avons perdu quelques compatriotes, mais la situation n’a pas été aussi dramatique et catastrophique chez nous, comme l’avait prédit certaines institutions sanitaires au plan mondial telle l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S). Vous avez d’ailleurs suivi que cette même Organisation avait décerné un satisfecit à la démarche congolaise, sous la houlette du Président lui-même, à trouver des solutions idoines aux problèmes de Covid 19.

Fort heureusement, aujourd’hui, vous voyez que l’économie, du point de vue de sa diversification est en train de remonter, le taux de croissance est encore bas, autour de 0,2 mais, les choses sont en train de s’organiser, la diversification économique est bel et bien en marche et les services de l’Etat sont eux-aussi en marche, en train de travailler, pour apporter des solutions salvatrices et adéquates à la population.

Les Échos du Congo-Brazzaville : Dans son message, le Président de la République a encore longuement évoqué la corruption, la concussion et la fraude. Avec pour conséquence, l’impunité qui bat son plein. Votre Parti, le PCT cautionnerait-il cette impunité, qui devient, il faut l’avouer un véritable fléau dans notre société ?

Parfait Romuald Iloki : En effet, le Président a fait plus d’une heure de discours, vous avez dû retenir nombre d’autres choses que la corruption. Malgré cela, je dois vous avouer aussi que la corruption, c’est un fléau mondial, donc international.

Je constate à mon niveau que, le gouvernement fait beaucoup d’efforts dans ce domaine. Il existe des institutions étatiques, y a même tout un Ministère qui a été créé afin de contrôler les autres Ministères, en l’occurrence, le Ministère du contrôle d’Etat, grâce à l’apport du Fonds monétaire international et de la Banque mondial, les partenaires au développement, qui ont accompagné le Congo à la création d’organismes indépendants qui gèrent ces questions.

Laissons-leur le temps de faire ce travail. Je lisais dans la presse, un citoyen a dit : « le temps de la pédagogie est terminé, il faut passer à l’action » Passer à l’action, donc, sévir, punir, infliger des sanctions exemplaires, donc, cesser avec l’impunité. C’est le sens de votre question, en ce qui concerne la corruption.

Les Échos du Congo-Brazzaville : L’action est tardive, elle arrive de façon lente et inopérante, peut-être qu’elle n’arrivera pas du tout, c’est toujours le statu quo !

Parfait Romuald Iloki : Ne soyons pas des censeurs, surtout pas vous de la presse. La presse, c’est de voir et de dire ce que l’on voit. Vous, vous avez vu qu’il existe des organismes qui sont là, qui sont en train de s’organiser. Ecoutez ! Même un enfant qui nait, il ne marche pas le même jour.

Ces organismes sont nés fraîchement, il faut les laisser s’asseoir et voir comment ils doivent se mettre au travail. Le gouvernement aussi, avec le retour du ministère en charge du contrôle d’Etat, il faut leur laisser le temps de s’organiser et de voir, par où, par quel bout commencer à tordre le cou à ce fléau, qui, je le répète, est internationalement reconnu.

Néanmoins, on sait que, la corruption existe partout dans le monde. Je ne connais pas la proportion de ce phénomène dans notre pays, je sais simplement que dans tous les pays du monde, en développement, c’est un fléau comme les changements climatiques, le coronavirus, qui était une pandémie, peut-être que la corruption en est une aussi, donc, il faudra toujours apporter des solutions favorables, c’est ce que notre gouvernement ne cesse de faire.

Les Échos du Congo-Brazzaville : Le Président de la République, chef de l’Etat a également abordé le problème du grand banditisme en milieu urbain. Dans la plupart de nos grandes villes désormais. Quelles pistes de solutions votre Parti peut-il proposer pour éradiquer ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur au jour le jour ?

Parfait Romuald Iloki : J’ai horreur d’entendre ces séquences qui reviennent comme des refrains, le Président dit des mêmes choses. C’est faux ! Le pays, c’est comme un appartement. Si votre appartement a cinq (5) chambres, ce n’est pas parce que vous avez changé d’année que celui-ci aura 6 chambres, non, c’est toujours les 5 chambres et peut-être avec parfois les mêmes problèmes.

Le pays a presque les mêmes similitudes. Chaque année, le chef de l’Etat revient sur l’Etat de la Nation, donc, il fait le point de ce qu’il a vécu, comment il a géré le pays de janvier à décembre : une sorte de bilan annuel. Ce n’est pas qu’il revient sur les mêmes choses. Il revient peut-être sur les mêmes thématiques, mais avec des informations nouvelles sur chaque thématique, comme l’année précédente. Si on se comprend, c’est tant mieux ! Vous comprenez !

Les Échos du Congo-Brazzaville : Monsieur le Secrétaire Permanent, c’est plutôt le peuple qui a besoin d’une bonne compréhension.

Parfait Romuald Iloki : Oui, bien évidemment ! Mais vous la presse, vous devez expliquer ces choses-là au peuple. Parce que, le rôle de la presse est de divertir, d’informer mais aussi d’éduquer. Vous parlez de grand banditisme urbain, ce que nous parlons en terme prosaïque : bébés noirs ou ’’kuluna’’. J’ai constaté que le gouvernement s’est organisé d’avoir tout un Ministère en charge de la Sécurité Publique, au départ s’était le Ministère de l’Intérieur.

Je vois aussi qu’il y a des formations qui sont prévues, parce que c’est des phénomènes nouveaux qui sont arrivés dans nos sociétés, à cause de la proximité avec les voisinages, parce que, nous sommes de plus en plus dans un monde globalisant, comme dans un village planétaire où les frontières sont baissées, à travers vous-même la presse, les médias, les réseaux sociaux en plus, donc, nous sommes envahis par certains phénomènes venus de l’extérieurs. Il n’y a plus de société vivant en vase clos, nous subissons une véritable invasion des modèles, des habitudes et des comportements, des cultures exogènes qui s’entremêlent.

Le phénomène de mode influence énormément la société dans laquelle nous vivons. Malgré cela, le plus important, ce n’est pas ce phénomène, mais, le plus important, c’est comment réagir pour arrêter cela, sinon éradiquer ledit phénomène. Et le gouvernement est en train de prendre les choses à bras-le-corps.

Je vois le ministre Mboulou sur tous les champs d’action, je vois les directions générales de la Police, qui sont sur ces questions et j'ai  vu récemment les Parquets, qui se saisissent de la question, en tout cas, je ne suis pas fataliste, mais j’ai foi que ces choses vont être gérées au fur et à mesure.

Mais ! Encore une fois, ce sont des fléaux de vie, des phénomènes sociaux actuels, modernes. Ce sont peut-être des pandémies sociales au niveau de nos cités urbaines, de nos villes. D’ailleurs, à propos, nous même au niveau du Parti, nous avons des desks de réflexion sur toutes ces questions, qui concernent singulièrement la couche juvénile.

Nous avons également tout un Secrétariat qui s’occupe des questions de sécurité, qui veille pour voir, comment accompagner le gouvernement, aiguillonner l’action du gouvernement, puisque le gouvernement est à un fort pourcentage Parti Congolais du Travail. Nous travaillons pour que ces questions ne soient pas des sujets tabous. Que ce soit des questions de société, nous y travaillons beaucoup et les résolutions commencent à être perceptibles, visibles.

Les Échos du Congo-Brazzaville : Il y a une échéance électorale qui pointe à l’horizon en 2023 : les sénatoriales. Comment votre Parti, le PCT se prépare-t-il pour affronter ce scrutin, qui n’est pas au suffrage universel, ce sont les élus locaux qui vont élire les Sénateurs. Les conseillers départementaux et municipaux voteront au suffrage indirect.

Parfait Romuald Iloki : Dans la parenthèse (2019-2024) comme mandat quinquennal du Secrétariat Permanent et du Bureau politique du Comité central du Parti Congolais du Travail, a eu quatre missions :

- primo, la réélection du Président du Comité central en 2021 ;

- secundo, donner au Président de la République, les ressorts nécessaires pour gouverner à l’Assemblée nationale, c’est en 2022, ce qui fut fait ;

- tertio, donner une majorité au Président, de gouverner au niveau du Sénat, de sorte que, tout le Parlement soit au contrôle du PCT pour lui donner des possibilités plus grandes et plus larges pour gouverner le pays avec beaucoup de stabilité ;

- quarto, la réorganisation du Parti, en tenant compte des ressorts institutionnels, de l’actualité, de la modernité d’aujourd’hui.

La science évolue tellement et nous, nous sommes adaptés aussi à la science pour essayer de faire rebondir notre Parti, faire que le PCT deviennent un Parti de plus en plus moderne. C’est ce que nous essayons de faire, c’est ce que nous continuons à faire, sous la houlette du camarade Pierre Moussa, le Secrétaire général du Parti.

Donc, pour les sénatoriales de 2023, nous allons apporter une majorité digne au Président du Comité central pour que, de la même manière que le Parlement est à sa dévotion pour gouverner, c’est aussi ça la démocratie ; que le Sénat le soit aussi de sorte que, il n’y ait pas de prétexte pour l’application, mieux, l’exécution à bon escient, du projet de société « Ensemble, poursuivons la marche vers le développement » au niveau du Sénat, comme ça se passe aujourd’hui au niveau de l’Assemblée.

En tout cas, nous sommes plus que prêts, le Président peut dormir tranquille, son Parti, le Parti Congolais du Travail lui apportera, comme on sait le faire, la majorité au niveau du Sénat. Surtout que, la majorité au niveau du Sénat se jouera à travers les conseils locaux, qui ont déjà été élus et dont le PCT a raflé autour de plus de huit cents et quelques conseillers sur les mille cent (+800 sur 1100). Certes, les élections ne sont pas gagnées d’avance au niveau du Sénat, seulement, c’est un peu comme si c’est déjà fait.

Les Échos du Congo-Brazzaville : Dernièrement, il y a un membre de l’opposition qui a été gardé à vue pendant plus de trois jours, puis relâché par la suite, c’est M. Destin Gavet, quel est votre avis par rapport à cette privation de liberté.

Parfait Romuald Iloki : Aucun avis ! Aucun commentaire, sauf à vous préciser et vous renvoyer dans les statuts ou dans la loi sur les Partis politiques. Je ne sais pas si mon frère Gavet est opposant, parce que je connais la définition de l’opposition selon la loi. Mais qu’à cela ne tienne, la Justice est au-dessus de tous, la Justice est comme l’Eglise au milieu du village, je pense que chacun de nous peut être interpelé par la Justice, peut être interpelé par les services de police, répondre de cette invitation ne signifie pas être aux arrêts.

Toutefois, la garde à vue est aussi institutionnalisée tout le monde le sait. Peut-être que celui qui vous parle l’a déjà été une fois dans sa vie. En politique, on peut être interpelé, tel a été son cas et je pense qu’il a été libéré.

La garde à vue a duré le temps que ça dure, c’est sûr que les services ont été informés de ce qui se passe. Pour moi, je pense que c’est une affaire classée, simplement.

Les Échos du Congo-Brazzaville : Un message pour terminer ?

Parfait Romuald Iloki : Je voudrais vous dire merci tout simplement, de savoir que nous sommes à votre entière disposition chaque fois que vous aurez des questions à nous poser, on ne pratique pas la langue de bois. On aimerait néanmoins préciser que ce pays, le Congo appartient à tout le monde, nous voyons comment il se construit, que, l’opposition n’est pas seulement faite pour s’opposer, que la majorité n’est pas faite non plus pour imposer son style. Mais que, au milieu, il y a le bon sens. « Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée », disait le philosophe. Et lorsqu’on veut mieux partager le bon sens en ce qui concerne notre pays, il suffit de regarder dans le rétroviseur : d’où nous venons, où est-ce nous nous trouvons présentement et où nous allons.

Mais nous autres, on connait très bien ce pays, pour voir d’où nous venons. Je ne cherche pas loin, je regarde autour de notre métier, je suis en face de vous, je vois comment vous utiliser les nouvelles technologies aujourd’hui, pour dire que, on est plus dans l’antiquité congolaise, on est en train d’avancer. Et tout ça, on ne dit pas, on n’en parle pas assez mais je pense qu’on avance, c’est grâce quand-même à ceux qui sont aux affaires, qui ont créé les conditions qu’il y ait la fibre optique, qu’on puisse se déplacer sans problème, ils ne sont pas encore arrivés au bout des peines du Congo, c’est sûr, parce que le pays n’est pas encore développé, mais parce que, nous ne sommes pas encore émergeant, c’est aussi certain.

Nous avançons certes lentement, mais disons mieux surement, parce que de nos jours, on peut prendre sa bécane à Pointe-Noire, puis arriver au soir de la même journée à Brazzaville, jusque dans le septentrion. Prodigieux non ! Tout ça, grâce à la volonté du Président, on a eu à parachever des grandes réalisations en ce qui concerne les voies de communications et dans d’autres domaines vitaux, pour le bien-être des populations congolaises. Par bonheur, tous les coins et recoins du pays, sont devenus d’accès facile.

C’est bien beau de parler souvent de ce qui ne marche pas, mais, essayons aussi d’aller voir de temps en temps, et parler de ce qui a marché, des réalisations. C’est vrai qu’on n’est pas encore arrivé au summum, mais le pays se construit et avance. De ce fait, nous sommes d’autant très heureux, parce que, vous êtes en train de vivre, l’évolution, oh ! Ça n’est pas déjà la transformation du Congo, l’évolution du Congo, le travail qui se fait, le cheminement, la démarche qui se poursuit.

Et sachez que quand on travaille, on n’a pas que des ’’hauts’’, des succès, des réussites, mais il y a aussi des erreurs, donc des ’’bas’’, que nous essayons de remonter pour qu’ils deviennent des forces, afin de procurer un bien-être et un mieux-être du peuple congolais.

Propos recueillis par Valda Saint-Val /Les Échos du Congo-Brazzaville