Les manquements relevés par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) ayant conduit au report du vote de la force publique dans deux circonscriptions électorales du nord-ouest du pays n’étaient pas les seuls. Mardi, juste après le vote des Force de défense et de sécurité lundi, les couloirs de la DGAE grouillaient de monde, notamment des candidats venus de partout faire des réclamations, se disant exclus du processus alors qu’ils ont rempli toutes les conditions.
«Les réclamations se posent plus aux élections locales. Elles sont toutes prises en compte. Nous les examinons au fur et à mesure », indique une source proche de l’administration électorale sans toutefois assurer si tout sera résolu avant la date du 10 juillet prochain.
Au total, plus de 2000 candidats prennent part aux élections législatives et se disputent 151 sièges.
La date du second tour n’est pas encore déterminée.
Le Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir) du président Denis Sassou-N’Guesso a la mainmise sur la chambre basse du Parlement depuis 2002.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
