Congo : l'UPC forme ses cadres dans le strict respect de la parité

Le bureau exécutif national de la femme d'unis pour le Congo (UPC/opposition) élargi au bureau communal de Brazzaville a eu une séance de formation politique sous le patronage de madame Anne Ngandziami, présidente nationale et madame Blandine moungadio, vice présidente nationale du bureau exécutif national de la femme, dimanche 03 avril 2022 au siège du parti à Madibou.

Se présenter à des élections, c’est le faire pour promouvoir sa vision du Congo, accompagné de militantes et militants capables d’expliciter cette dernière. Il n’est donc pas seulement logique mais impératif de fournir à ses proches des armes leur permettant d’affronter ses concitoyens sur les lieux habituels de la joute politique : marchés, gares, porte-à-porte, etc. Il n’est d’ailleurs pas une occasion qui ne se passe sans que le président de l’UPC, Paulin Makaya ne déroule une ode, plus ou moins vibrante, à la formation des cadres et des militants du parti.

Cet objectif est revenu donc au goût du jour dimanche dernier à Brazzaville : faire émerger une nouvelle synthèse politique au profit de cadres préparant l’émergence et la structuration d’une formation politique dépassant les clivages ethniques et claniques. Bref, de se mettre en ordre de bataille culturelle. Une démarche purement gramscienne. Il est d’ailleurs à relever que cet investissement dans la formation a caractérisé l’UPC depuis sa création.

Si cette initiative attire à elle les regards en raison de la personnalité de son initiateur et, reconnaissons-le, de sa portée potentiellement tellurique dans la vie politique congolaise, il n’en demeure pas moins que cette tentation se vérifie dans l’ensemble des mouvements politiques. Mais en raison de circonstances politiques bien différentes.

L’UPC reste donc une grande école qui forme ses cadres dans le strict respect de la parité car la femme a aussi sa place et a droit à la formation politique.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville