La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a annoncé mardi à Brazzaville, les premiers résultats partiels et provisoires du premier tour de l’élection présidentielle du 20 mars 2016. Ceux-ci donnent le président sortant Denis Sassou-Nguesso en tête de ce premier tour de scrutin avec 67,02 % des suffrages.
Si dans le camp de Sassou-Nguesso, qui a réussi avec succès son "coup K.O" les choses semblent donc « pliées », du côté de l'opposition, elle ne s'avoue pas vaincue.
Méfiante vis-à-vis de la commission électorale, elle a entrepris sa propre compilation des résultats.
Pour Vivien Manandou, porte-parole du candidat Guy-Brice Parfait Koélas, les résultats partiels annoncés par la CNEI sont complètement « faussés et déformés par rapport aux résultats dont (l'opposition) dispose ».
Selon ses résultats, affirme-t-il, sur RFI, c'est son candidat qui est en tête suivi de Jean-Marie Michel Kokoko. Il dénonce une « farce ».
«Nous allons continuer à nous battre pour ne pas nous laisser voler notre victoire », assure-t-il.
Se battre en toute légalité, promet-il, en déposant tous les recours possibles devant la Cour constitutionnelle.
Globalement l'Union africaine (UA), qui a déployé une trentaine d'observateurs au Congo, note certaines avancées comme l'utilisation du bulletin unique et le calme absolu qui a régné lors du scrutin on ne peut plus transparent en dépit de quelques retards dans l’acheminement du matériel de vote et de la coupure des communications pour des raisons de sécurité et de sureté nationales.
Aurélie ISSIMBA
