«Pandora Papers» : Denis Sassou-NGuesso n’est pas dedans, selon le gouvernement

Le ministre congolais de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla également porte-parole du gouvernement a démenti fermement toute implication du président congolais Denis Sassou-N’Guesso dans l'affaire des « Pandora Papers », ces documents sur le recours aux sociétés offshore dans les paradis fiscaux.

«Le gouvernement de la République du Congo dément avec la plus extrême fermeté toute implication du président de la République. Et compte tenu de la gravité des accusations qui sont ici portées, le président de la République se réserve le droit d'engager toute action judiciaire ou toute poursuite pour diffamation pour tous les médias ou toutes les personnes qui reprendraient ces accusations sans en apporter quelques preuves que ce soient », a déclaré Thierry Moungalla sur RFI.

On rappelle que Denis Sassou N'Guesso avait déjà été cité dans les enquêtes précédentes du consortium ICIJ, à l'origine des révélations des « Pandora Papers ».

Selon le consortium international des journalistes, c'est en 1998, tout juste après le retour au pouvoir de Denis Sassou N'Guesso, que la compagnie Inter African Investment aurait été immatriculée aux Iles Vierges britanniques, un paradis fiscal des Caraïbes.

Cette société chapeauterait Ecoplan Finance Ltd, elle-même propriétaire d'Escom Congo, entreprise de construction et d'immobilier ayant des droits sur des mines de diamant congolaises. Le bénéficiaire de la structure serait le président lui-même, et l'une de ses filles, Julienne, aurait été l'une des dirigeantes d'Ecoplan Finance Ltd, société désormais inactive.

Les autorités congolaises réfutent catégoriquement ces accusations.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville