Denis Sassou-N’Guesso a rendu hommage à Idriss Deby Itno arraché brutalement à la vie

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso était, ce vendredi 23 avril 2021, dans les locaux de l’Ambassade du Tchad à Brazzaville, pour signer le livre des condoléances, ouvert en ces lieux, à la suite du décès du Maréchal du Tchad, président de la République du Tchad, Idriss Deby Itno, le 21 avril dernier des suites « des blessures reçues au front ».

Dans le livre des condoléances, le président Denis Sassou-N’Guesso a salué l’héroïsme du président Idriss Deby Itno qui était à Brazzaville, le 16 avril dernier à l’occasion de la cérémonie d’investiture de son homologue congolais. Cette présence à Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso l’attribue à leur « solide proximité assise sur une longue et vieille amitié et une profonde fraternité » qui, « comme un aimant, l’ont attiré à Brazzaville. En effet, révèle le chef de l’Etat congolais, pour des raisons internes à son pays, il devait être représenté à cette cérémonie par son ministre de l’économie, de la planification du développement et de l’intégration régionale et son directeur du cabinet civil.

Pour le numéro un congolais qui qualifie de douloureuse, la disparition du président tchadien, qui « est mort en héros », a-t-il écrit. « L’héroïsme vrai consiste à savoir courir de grands dangers pour réaliser de grands desseins… ». Exprimant sa vive émotion, le chef de l’Etat congolais a écrit qu’il « gémit », mais espère « pour la République du Tchad, la Paix… ».

Il a également exprimé sa profonde compassion au peuple frère tchadien et à la famille endeuillée, tout en les assurant de toute sa solidarité, ainsi que celle du peuple congolais.

On rappelle que suite au décès du président Deby, le Congo a décrété ce vendredi 23 avril 2021, un deuil sur l’ensemble du territoire national.

« Les drapeaux sont mis en berne et toutes les manifestations publiques non autorisées sont interdites sur toute l‘étendue du territoire national », indique un décret signé par le président Denis Sassou N’Guesso. Qui précise toutefois que « la journée du 23 avril n’est pas chômée ».

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville