Congo : Le Parlement a adopté pour la 9ème fois consécutive le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire

Réunis en session extraordinaire ce samedi 26 septembre 2020 à Brazzaville, le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté, pour la 9ème fois consécutive, le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo pour une durée de 20 jours supplémentaires.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a rappelé que cette prorogation qui intervient pour la neuvième fois, est une précaution nécessaire qui doit engager tous les citoyens à se positionner comme acteurs principaux du combat contre la pandémie.

Il s’est tenu vendredi 25 septembre 2020, de 11h à 12 h05, par visioconférence et sous la très haute autorité du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, la 10ème réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19.

Cette réunion a débouché sur l’allègement de certaines restrictions : interdire tout rassemblement de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement, le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle, faire observer partout et par tous les mesures barrières, maintenir la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse, limiter à la stricte intimité la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention, faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays, exiger la présentation à l’aéroport d’un test PCR négatif par tous les passagers arrivant au Congo par les vols commerciaux, à l’exception des enfants de moins de onze (11) ans, interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou, interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes, faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation, faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour…

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville