UPADS MBINDA : Isidore Ramba, pour relever «le grand cadavre à la renverse»

A Mbinda dans le Niari (sud), le président de la section locale de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS/opposition), Isidore Ramba était en conclave, dans la salle de mariages de l’hôtel de la sous-préfecture, avec les militants du parti créé par le Professeur Pascal Lissouba pour prouver que le parti bouge encore. Au diable les croque-morts, tous ont défendu d’une voix cette semaine cette idée : « la renaissance » de leur parti dans les localités de Mbinda et Mayoko.

« L’upads n’est pas près de mourir. On est dans le creux de la vague. Passer de un à zéro député à Mbinda, le fief de Pascal Lissouba, a été difficile, mais nous sommes justement là pour relever le parti, le redynamiser », lâche Isidore Ramba. « Aujourd’hui, ce n’est pas la mort de l’upads, mais bien sa renaissance. »

Voilà la tâche ardue d’Isidore Ramba : redonner du souffle, à sept mois de la présidentielle au Congo,  à un parti moribond à Mbinda.

A la tribune, ses premiers mots chassent les oiseaux de mauvais augure. « Une fois encore, nous sommes décrits comme ce grand cadavre à la renverse, promis à une extinction lente mais assurée à Mbinda. Le Niari manque de médecins mais la presse, elle, ne manque pas de légistes… ».

Le président de la section locale de l’UPADS reconnaît que son parti vit « l’une des périodes les plus éprouvantes » à Mbinda. Isidore Ramba à plusieurs reprises, en appelle de manière quasi religieuse à l’espérance et évoque la « foi en l’avenir des upadésiens ».

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville