Le candidat indépendant à la présidentielle du 20 mars prochain, Jean-Marie Michel Mokoko qui a sillonné les quartiers du nord de Brazzaville a promis, une fois élu à la tête du pays, de tout mettre en œuvre afin de redorer le blason du système éducatif national.
« Les problèmes à la fois des apprenants et des enseignants seront au cœur de mes préoccupations. Il faudrait que la scolarité soit obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans», a déclaré celui qui participe pour la première fois à une élection au Congo.
Le candidat Mokoko a promis aussi, une fois porté à la magistrature suprême, de tenir les états généraux de la nation. Il prévoit de diriger le pays «sous un mandat de transition apaisée», en faisant appel à toutes les forces vives de la nation.
Le Général candidat qui se dit partisan de la parité homme-femme a estimé que les femmes sont la ressource la moins exploitée après 55 ans d’indépendance du pays.
« Il faut donner la priorité aux femmes qui représentent 51% de la population congolaise car le pays ne peut se développer sans la contribution des femmes », a souligné l’ex chef d’Etat-major de l’armée congolaise (FAC) devant de nombreux brazzavillois.
A propos de la force publique, le Général Mokoko a précisé qu’elle devrait être en «symbiose» avec la population avant de lancer un appel aux populations de se rendre massivement aux urnes le 20 mars prochain et surtout de voter pour le changement.
Edwige KISSINGER
