L’Allemagne a besoin de Denis Sassou N’Guesso pour trouver des solutions idoines à la crise libyenne

Le Congo prendra part le dimanche 19 janvier 2020 au congrès de Berlin pour la Libye. La présence du président congolais, Denis Sassou-N’Guesso s’explique du fait qu’il est à la tête du comité de Haut niveau de l’Union africaine sur la Libye et que ces dernières années, le président congolais s’est positionné comme un acteur majeur dans la résolution du conflit libyen. D’ailleurs, on ne compte plus ses contacts entrepris par Denis Sassou N'Guesso avec les membres du Haut conseil des villes et tribus libyennes ainsi qu’avec l’Algérie, l’Egypte et les pays du voisinage.

Plusieurs pays y seront représentés parmis lesquels la Russie, la Turquie, les Etats-Unis, la Chine, l'Italie et la France, l’Egypte, l’Algérie, les Emirats arabes unis, les deux protagonistes de la crise libyenne, le maréchal Haftar et Fayez Sarraj (la présence de ces derniers n'est pas, à ce stade, confirmée).

La Tunisie qui partage une frontière de près de 500 km avec la Libye a été exclue.

La Tunisie est le 1er pays concerné par la situation libyenne, en 2012-2013, elle a accueilli 1,5million de réfugiés libyens. Pourquoi l'exclure de cette conférence ?

Si cette exclusion témoigne d’une chose, c’est bien de l’échec et la faillite de la diplomatie tunisienne. Une diplomatie qui a réussi en à peine deux mois, à isoler le pays de la communauté internationale et de son environnement, aussi bien géographique que culturel et économique, selon la presse tunisienne.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville