Congo – Célébrations : Le président Denis Sassou N'Guesso a patronné les commémorations de la journée de la République

Le Congo a célébré jeudi 28 novembre, la journée de la République. Placée sous le patronage du président Denis Sassou N'Guesso qui était accompagné de son épouse, la cérémonie a eu pour cadre la place de la république, ex place du centre culturel français de Brazzaville. Ce 61ème anniversaire placé sous le signe de la paix. La paix ne peut être circonscrite aux seules considérations politiques. Elle est également et surtout, à hauteur d’homme, l'intérêt commun pour le développement. Ainsi s’est exprimé le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Lezin Moungalla, dans son allocution de circonstance.

Levée des couleurs, hymne national, évocations à travers l’allocution de circonstance, la tradition a été respectée, une fois plus, ce 28 novembre.

La place de la République, sise au rond-point de l’institut français du Congo (IFC), a été prise d’assaut par les citoyens venant des quatre coins de la capitale Brazzaville, pour marquer de leur empreinte ce devoir de mémoire, surtout en cette année où la commémoration s’est articulée autour de la paix. Une paix à travers laquelle tous les congolais, « fièrement, partout », proclament l’union de la nation, oubliant ce qui les divise, pour être plus unis que jamais.

« Le choix du thème de la paix nous oblige à un exercice didactique. Paix et République, République et Paix », a martelé le ministre Thierry Lezin Moungalla qui a relevé que « La paix ne peut être circonscrite aux seules considérations politiques. Elle est également et surtout, à hauteur d’homme, l'intérêt commun pour le développement

Aussi, a t- il a fustigé dans son allocution, l’attitude non patriotique de certains congolais qui, en dépit de la conjoncture économique morose due à la volatilité du prix des matières premières dont dépendent les recettes de l’État, « tentent d’agiter les peurs et les fantasmes » avec pour objectif « de retarder le recouvrement des capacités économiques de notre pays. »

L’autre point fort de cette cérémonie, a été le plaidoyer du jeune, Ikia Dimi âgé de 7 ans, à l’endroit de Denis Sassou-N’Guesso pour la construction des centres d’insertion des jeunes pour la stabilisation de la paix au Congo.

La célébration de l’an 61 ans de la République du Congo célébrée sous le signe de la paix représente une fierté pour les congolais. Au nombre des réactions recueillies, celle de l’Élu de Loukolelas, Prosper Kessale, pour qui ce 61ème anniversaire montre que la République du Congo est en marche. « Justement rien ne peut se faire sans la paix. La paix a toujours été le crédo de notre chef de l’État, pour montrer que la paix est un facteur de cohésion et une assise pour que tout puisse se faire », a-t-il souligné.

Pour le député de poto poto, Ferréol Ngassakys, « ce 28 novembre est une occasion pour nous dire combien il est illusoire de penser que l’on puisse construire, en nous détruisant entre nous. Le premier ciment doit être la solidarité et la cohésion nationale. C’est le combat pour lequel, nous devons lutter tous. »

Le même avis est partagé par le professeur Théophile Obenga pour qui « le 28 novembre, c’est une journée de symbole organisée selon le contrat sociale de toute la République, qui donne le sentiment de solidarité et du vivre ensemble. »

Synthèse de Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville