Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, président du comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye, quitte Brazzaville ce mardi 23 avril 2019 pour le Caire en Egypte où il va prendre part à un sommet de l'Union Africaine sur la recrudescence de la violence en Libye.
Denis Sassou N’Guesso a décidé d’appuyer la Libye dans ses efforts pour sortir de la guerre et du terrorisme.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est plongée dans le chaos. Le pays est aujourd’hui profondément divisé avec, d’un côté, le gouvernement d’union nationale installé à Tripoli (nord-ouest), internationalement reconnu, et, de l’autre, un cabinet parallèle appuyé par l’autoproclamée Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur le nord-est du territoire et désormais sur une grande partie du sud.
Les efforts de paix ont, de fait, été minés dernièrement non seulement par les tensions entre factions libyennes, mais aussi par les divisions entre les différents Etats qui s’intéressent de près au pays. Ainsi, après un sommet libyen à Paris en mai 2018, l’Italie avait reproché à la France de vouloir faire cavalier seul dans ce dossier.
En novembre, à Palerme, la Turquie, se disant « profondément déçue » d’avoir été tenue à l’écart d’une réunion, avait claqué la porte d’une conférence sur le sujet.
L’UA entend ainsi prendre la main dans un dossier où les initiatives sont surtout venues de l’ONU ou d’acteurs extérieurs au continent. Abdel Fattah Al-Sissi a notamment insisté sur l’importance de trouver « des solutions africaines à des problèmes africains ».
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville