Guillaume Soro vient consulter Denis Sassou Nguesso pour le maintien de la paix en Côte d'Ivoire

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a reçu en audience ce lundi 10 décembre 2018, le président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro.

Guillaume Soro est venu prendre conseil auprès du président Denis Sassou Nguesso avec qui il entretient de très bonnes relations pour maintenir une paix durable en Côte d’Ivoire.

«Pour un président d’expérience comme Denis Sassou Nguesso, naturellement ses conseils ont été de dire qu’il faut que l’Afrique travaille à la paix car, selon lui, sans la paix il ne peut pas avoir de développement. La Côte d’Ivoire est la locomotive pour la sous-région ouest africaine, il est donc très important que nous maintenions la paix dans ce pays », a déclaré Guillaume Soro à l’issue de cette audience.

Depuis son avènement à la tête du Congo-Brazzaville pour la première fois, en 1979, le président Denis Sassou Nguesso n'a cessé de jouer un rôle majeur dans la médiation de conflits au sein du continent africain.

Son œuvre de réconciliation nationale, à la fin des années 1990, lui a valu la reconnaissance de pacificateur, consulté sur de diverses crises en Afrique.

On rappelle que la Côte d’Ivoire a été considérée ces dernières années comme un pays favorable aux investissements, le bon élève de la communauté internationale. Mais les mutineries et les revendications des démobilisés en 2017 ont montré la fragilité de cette stabilité sociopolitique qui peut être consolidé si certaines conditions sont respectées.

Si cette stabilité n’est qu’apparente c’est parce que la Côte d’Ivoire est rattrapée par quelques vieux démons, mutants, nés pendant les huit années de crises, voire au-delà de celles-ci et dont les appétits s’aiguisent au gré du contexte géopolitique national actuel.

Pour arriver à la paix durable, qui est définie comme le refus de la violence structurelle, la Côte d’Ivoire doit relever plusieurs défis. Les principaux sont : la problématique de la réconciliation nationale et la question des exilés qui doivent faire l’objet d’une attention particulière.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville