Congo – Parlement : Le projet de loi de finances 2019 à l'ordre du jour des sessions parlementaires

Le président du Sénat, Pierre Ngolo et le vice-président de l'Assemblée nationale Léon Alfred Opimba ont respectivement présidé les conférences des présidents des commissions et groupes parlementaires de leurs chambres, le 8 octobre à Brazzaville. Il s'est agit de dégager l'ordre du jour de la 4ème session ordinaire et budgétaire.

Même si elle compte sensiblement le même nombre d'affaires inscrits à son ordre du jour, à l'Assemblée et au Sénat, soit 12 pour l'Assemblée nationale et 11 au Sénat, cette session se veut avant tout budgétaire, avec en ligne de mire, l'examen du projet de la loi de finances 2019.

Outre le budget de l'État, les deux chambres plancheront également sur leurs propres budgets de fonctionnement. De même elles examineront d'autres affaires à caractère judiciaire, administratif ou économique.

La 4ème session donnera lieu, tant à l'Assemblée nationale qu'au Sénat, à de séances de questions orales au gouvernement, avec débats.

À l'issue du conseil des ministres du samedi 6 octobre, il s'est dégagé que, « le gouvernement, soucieux de conduire une politique budgétaire rigoureuse, axera son action sur : La sécurisation optimale des ressources publiques ; la maîtrise des dépenses publiques, en privilégiant leur plus grande efficacité ; la viabilité de la dette publique, en vue de la rendre soutenable. À cet effet, le budget de l’État exercice 2019 est arrêté, en recettes et en dépenses, à la somme de deux mille trois cent huit milliards sept cent quatre-vingt-dix-huit millions de Francs CFA.

Le niveau prévisionnel de l’excédent budgétaire est quant à lui attendu à 569 milliards 840 millions de Francs CFA, ce qui permettra de résorber le déficit en ressources de trésorerie. »

Le premier ministre, chef du gouvernement Clément Moumba, a fait constaté que le Congo sortait lentement mais sûrement des « années budgétaires noires », espérant que l’augmentation du budget de l’État en volume augurait d’une reprise progressive de la croissance tirée par les secteurs pétrolier et non pétrolier, même si, bien entendu, les marges ainsi dégagées devront être affectées en priorité à la réduction des déséquilibres internes.  

Une ligne soutenue par le président Denis Sassou N’Guesso qui a souligné l’impératif constitutionnel de transmission du projet de budget 2019 au parlement à la date du 8 Octobre 2018, délai de rigueur, tout en se félicitant du fait que le texte permettrait à l’État d’être en ordre de bataille dans le combat pour le redressement économique et le développement de notre pays.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville