Denis Sassou Nguesso a pris part à la fête de l’indépendance de la Guinée

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a pris part, mardi, aux festivités marquant le 60ème anniversaire de l’indépendance de la Guinée Conakry, avec ses autres pairs africains.

La Guinée a commémoré le 2 octobre le soixantième anniversaire de son indépendance.

Placée sous le thème « An 60 de l’indépendance, une souveraineté assumée », cette manifestation célébrée avec ferveur au stade du 28 septembre a été marquée par une grande parade culturelle, suivie d’un défilé militaire, paramilitaire et civil.

Cette journée hautement symbolique pour le peuple guinéen a vu la participation de nombreuses personnalités en tête desquelles plusieurs chefs d’Etat africains venus témoigner leur soutien et amitié à ce pays frère. Il s’agit, entre autres, des Présidents Idriss Deby Itno du Tchad, Faure Gnassingbé du Togo, Ibrahim Boubacar Keita du Mali, Macky Sall du Sénégal, Georges Weah du Libéria, Denis Sassou Nguesso du Congo.

A l’issue de ces manifestations, Denis Sassou Nguesso et ses pairs ont été invités à un déjeuner offert par le professeur Alpha Condé.

En 1958, en l’espace de cinq semaines, deux événements ont conduit la Guinée française à devenir la République de Guinée, premier État d’Afrique subsaharienne à avoir obtenu son indépendance de la France.

La visite du général de Gaulle le 25 août et le référendum du 28 septembre sur la nouvelle constitution française et le projet de Communauté franco-africaine ont marqué l'histoire de la Guinée.

Que reste-t-il de la fierté qu’éprouvèrent les Guinéens, le 28 septembre 1958, après avoir défié le général de Gaulle en se prononçant à 95 % contre son projet de Communauté française ? Que reste-t-il de la Guinée d’Ahmed Sékou Touré, le premier président du pays, décédé aux États-Unis en 1984 après vingt-cinq années au pouvoir ?

En soixante ans, la Guinée a traversé bien des tourments, le pays a considérablement changé. Et le socialisme porté aujourd’hui par Alpha Condé n’a pas grand-chose à voir avec celui prôné au temps des indépendances par Ahmed Sékou Touré.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville