Denis Christel Sassou Nguesso dénonce les "fake news" des médias

La mode consistant à dénoncer les fake news (« fausses informations ») se révèle très utile pour le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA), Denis Christel Sassou Nguesso qui entend faire barrage à ses détracteurs. Le député d’Oyo (nord) vient de dénoncer les "mensonges" des médias dans un tweet, le meilleur moyen pour le fils du président congolais de couper court aux critiques et discréditer ses opposants.

Plusieurs médias en ligne ont affirmé que Denis Christel Sassou Nguesso aurait tiré des balles en caoutchouc sur les cadres du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir) en soulignant qu’il « ne craignait personne parmi les caciques du PCT surtout ceux qui s’opposent à l’idée de sa candidature pour succéder au président Denis Sassou Nguesso dont il est le fils ».

« Ceux qui se targuent d’être au pic de l’art politique et membre influent du parti congolais du travail (PCT), ne le sont pas en réalité sans les largesses du président Sassou en dépit de leur incompétence et leur boulimie des finances. Quel gage devrais-je encore mettre sur leur table après avoir garanti l’exemption des poursuites judiciaires à leur égard pour le saccage du trésor et la spoliation des sommes thésaurisées pour les générations futures ? L’opposition Congolaise parle de la dynastie mais jamais je ne pourrai admettre les mêmes propos émanant des membres du PCT, un parti politique qui n’a jamais gagné une élection et n’a des élus que grâce à mon père. Rien ne pourra m’ébranler ni entraver ma candidature en 2021 qui est une évidence, le Congo que je veux est celui du renouvellement de la conscience mais dans la continuité de l’œuvre de celui qui a bien voulu faire de moi son successeur. Il est temps pour les jeunes membres et caciques du parti congolais du travail (PCT), qui ont mûris l’idée de rendre caduque ma candidature à la présidentielle qui se peaufine, de tout remettre en ordre dans leur conscience de peur d’être pris pour les ennemis du président, dixit Denis Christel Sassou Nguesso », rapporte une certaine presse.

Réponse du berger à la bergère : « propos non fondés sortis des laboratoires de la haine et de la divisions. Honte à son auteur » peut-on lire sur Congo Souverain, la voix du Congo-Brazzaville sur Tweeter.

On rappelle que depuis ces derniers temps, une vaste campagne de diffamation orchestrée par une certaine presse friands du « buzz » et hostile au pouvoir de Brazzaville et à la famille du président congolais inonde les réseaux sociaux.

Certaines informations sont parfois sans fondement réel. Des informations qui ont juste une très bonne place dans la corbeille des ragots. La rumeur tout simplement.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville