Congo : Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa à la barre en 2018

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a suggéré samedi à Brazzaville, lors de son discours sur l’Etat de la nation devant le parlement réuni en congrès, la tenue courant premier trimestre 2018, du procès des prisonniers politiques détenus depuis 2016 sans jugement à la Maison d’arrêt de Brazzaville.

«J’émets le vœu en tant que garant des institutions, que s’ouvre courant premier trimestre de l’année 2018, le procès des citoyens actuellement en garde à vue prolongée accusés d’avoir troublé l’ordre public ou porté atteinte à la sureté de l’Etat lors des scrutins référendaire et présidentiel de 2016 », a déclaré le président Denis Sassou Nguesso.

Parmi ces détenus « politiques » figurent le général Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, tous les deux anciens candidats à la présidentielle 2016 remportée par le président Denis Sassou Nguesso.

Ils sont tous détenus sans jugement depuis 2016 à la Maison d’arrêt de Brazzaville pour « atteinte à la sureté de l’Etat ».

Par ailleurs, Le président Denis Sassou Nguesso, a lancé une sévère mise en garde contre les calculs politiciens qui mettront en cause l’accord de cessez- le- feu entre le gouvernement et les miliciens Ninjas Nsiloulous signé le 23 décembre dernier à Kinkala (sud) pour l’arrêt des hostilités en vue du retour de la paix dans le département du Pool.

«Je lance une sévère mise en garde contre les calculs politiciens de petit leadership départemental qui œuvreraient à parasiter les démarches initiées pour un retour à une vie normale dans cette partie du territoire national. Il s’agit de la vie des compatriotes qui n’ont que trop souffert et ne demandent qu’à vire en paix. Le moment est venu, pour tous, de s’inscrire, sans exceptions ou états d’âme, dans la dynamique républicaine et salutaire », a martelé le numéro un congolais.

Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville