Congo - Partis politiques : Guy-Brice Parfait Kolelas crée l'UHD-Yuki sur la vision de Bernard Kolelas

Une affluence des grands jours et une mobilisation qui rappelle les grands moments de la campagne de la présidentielle. Guy-Brice Parfait Kolelas a relevé le défi à l'issue du congrès extraordinaire et constitutif de son parti, dimanche 19 mars à Brazzaville.

Il était arrivé en deuxième position après la présidentielle de mars 2016 en qualité de candidat indépendant. Désormais, il bénéficie d'une structure organisée.

Guy-Brice Parfait Kolélas a créé son propre parti politique dénommé « Union des démocrates humanistes » (UDH- Yuki) qui se situe dans l'opposition.

Dans une salle des conférences du palais des congrès prise d'assaut par des militants enthousiastes, le leader du « Yuki » a traduit l'espoir nouveau qui prend racines sur l’idéal incarné par feu Bernard Kolelas.

« Aujourd’hui, nous avons acté la naissance de l’Union des démocrates humanistes Yuki. L’UDH-Yuki est née en grande partie des cendres du parti politique fondé par Bernard Kolélas et ses compagnons. Nous aurons à court et à moyen terme beaucoup de défis à relever, notamment contribuer au retour et à la consolidation de la paix dans notre pays ».

Disposé à travailler pour le retour d'une paix véritable au Congo, Guy-Brice Parfait Kolélas a surtout plaidé pour la sortie des forêts des populations du Pool, une région a t-il dit en proie à l'insécurité depuis une année pratiquement :

« La paix est importante et impérieuse pour le devenir économique et social d’un pays. Un peuple qui a faim, qui a soif, qui ne peut pas se loger, s’éduquer, qui ne peut se soigner, n’est pas en paix. De même, un pays où une partie du peuple vit en clandestinité dans son propre terroir n’est pas en paix. Je plaide pour tous ceux qui vivent reclus dans les forêts du département du Pool ».

Déjà, dans certains quartiers de Brazzaville et dans certaines villes du pays, les militants du « Yuki » s'en sont repris à rêver de victoires politiques plus grandes.

Ils veulent y croire dur comme fer et le clament bien haut par le vocable sportif : « Yiwiri! » autrement dit : « c'est fini, l'affaire est dans le sac ».

Bertrand BOUKAKA