Congo : Le nombre des députés va désormais passer de 139 à 151

Les participants à la concertation politique tenue du 4 au 7 mars 2017 à Ouesso (nord) ont obtenu qu’il y ait un redécoupage électoral. Ceci fait que le nombre des députés au Congo-Brazzaville va désormais passer de 139 à 151.

Cette avancée dans le processus électoral au Congo a été saluée par certains opposants du régime de Brazzaville, notamment Paul Marie Mpouélé, vice-président du Rassemblement de l’opposition congolaise (ROC).

«Le découpage électoral a été pour nous une revendication majeure de la commission électorale indépendante. Mais ce qui est plus important, c’est que le gouvernement s’est engagé à effectuer un découpage électoral et administratif global, qui devra reprendre de fond en comble toutes les circonscriptions administratives et électorales dans les années à venir. Pour moi c’est une grande avancée pour l’histoire », a déclaré le président du Parti des républicains (PR), Paul Marie Mpouélé à la presse congolaise.

«Je suis heureux que dans notre communiqué final, l’on ait retenu une de nos propositions, sur le découpage global et intégral. Donc si je n’étais pas parti, je suis sûr que cette disposition ne figurerait pas dans le communiqué final. Ceux qui n’ont pas participé, sont dans leurs droits. Mais c’est dommage parce qu’il faut toujours aller confronter les idées, et c’est du choc des idées que jaillit la lumière », a-t-il ajouté.

On rappelle que les élections législatives, municipales et sénatoriales prévues au cours de cette année 2017 visent à doter la nouvelle République d'autres institutions qui répondent aux nouvelles prescriptions constitutionnelles.

Les formations politiques s'organisent maintenant afin de mieux affronter ses consultations politiques populaires même si il se pose des problèmes de fonctionnement pour certaines d'entre elles.

La nouvelle architecture légale que viennent d'adopter les parlementaires obéit à cette exigence. Il s'agit entre autres, de la loi sur les partis politiques dont le contenu paraît plus coercitif et plus clair que l'ancienne.

Il convient d'ajouter à ce nouvel arsenal juridique, la loi sur le statut de l'opposition qui rend formels désormais les rapports entre l'opposition et les pouvoirs publics.

Germaine Mapanga