Congo – Ville de Pointe-Noire : ‘’Mâ Ngoudi’’ décédée en 2020 serait revenue à la vie

Décédée il y a deux ans et demi, alors qu’elle était âgée de 100 ans, une dame dénommée ‘’Mâ Ngoudi’’ parce qu’ayant eu des jumeaux, entre autres maternités, serait revenue à la vie et a fait irruption au domicile familial vendredi soir. Formellement reconnue par les siens, elle serait revenue pour régler un problème de famille qui la préoccupe, avant de repartir dans un délai d’une semaine, a-t-elle dit à sa fille.

Sa tombe située dans le quartier a été inspectée. Elle demeure intacte. Pourtant, la personne qui y repose serait en divagation dans le monde des vivants.

Mâ Ngoudi qu’elle se nomme, serait apparue auprès de ses parents, notamment ses petits enfants ainsi que sa fille, qui l’ont formellement reconnue.

Les médias audiovisuels présents à Pointe-Noire ont voulu démêler le vrai du faux, en interviewant les personnes ayant été en contact avec la pseudo revenante, notamment sa fille qui a certifié que sa mère était bien revenue à la vie.

Face à ces évènements d’une dimension qui dépassait son entendement, le beau fils de la revenante s’en est référé au chef du quartier qui a certifié les faits, mais montré son impuissance, face à la situation.

L’enquête menée par notre rédaction sur la base des contacts fiables, conclue que la pseudo revenante dite ‘’Mâ Ngoudi’’ existe bel et bien, en témoigne la photographie, tirée d’une capture d’écran, lors de son passage à la paroisse de Tchimagni ou elle avait été reçue par le père Elohim Tati-Bembeth, en compagnie de sa fille qui l’y avait conduite.

Ce jeune prêtre nouvellement consacré était loin de se douter que la femme qu’il recevait pour une prière, comme il en fait régulièrement, pour accompagner les âmes affligées, était une revenante.

C’est d’ailleurs sur insistance de Mâ Ngoudi qui avait demandé à voir un prêtre, qu’elle y avait été conduite.

Des témoins ont confié que Mâ Ngoudi dégageait une odeur telle qu’elle semblait n’avoir pas avoir pris de bain depuis bien longtemps.

Quant aux propos que Mâ Ngoudi aurait confiés au Père Elohim Tati-Bembeth, ceux-ci sont couverts par le secret de la confession et face à la tournure prise par les évènements, le jeune prêtre qui a fait rapport à ses supérieurs est désormais absout de toute prise de parole.

Cependant, quelques indiscrétions glanées de ci de là, font état de ce que Mâ Ngoudi qui à sa mort, comptait déjà une soixantaine de petits fils, serait revenue pour trouver une solution aux divisions qui minent sa famille.

Face à la foule qui avait pris d’assaut la paroisse avec des intentions toutes aussi controversées pour les badauds, les responsables de la paroisse de Tchimagni s’en étaient référés à la police pour le maintien de l’ordre.

Depuis, Mâ Ngoudi se trouve dans les mains de la police, sans que les policiers se sachent sous quel statut la garder.

Une semaine, c’est la date qu’aurait donnée Mâ Ngoudi pour repartir. Nul ne sait si autour du vendredi 4 août, elle disparaitra comme par enchantement ou qu’elle mourra à nouveau.

Entretemps, ni les autorités administratives ou religieuses, ni les pasteurs et surtout les bishops des églises dites de réveil qui prétendent être oins, n’osent se pencher sur la question afin d’éclairer le commun des mortels.

Au moins, une chose est vraie, le phénomène Mâ Ngoudi est bien réel, parce que revenante ou pas, elle est une personne de chair et d’os, vue par autant de témoins.

Serait-elle revenue d’entre les morts, cela reste à prouver et la certitude des faits a de quoi amener à la révision de la bible. Peut-être est-ce la raison pour laquelle ceux chargés des questions dites spirituelles au Congo, n’osent pas se mouiller.

Sans préjuger de quoi que ce soit, et si tout ce que nous avions toujours appris sur la mort, n’était que fausseté et le retour de Mâ Ngoudi en serait la preuve?

Plutôt que de sonder cette voix d’outre-tombe, si d’aventure c’en était une, chacun se débine dans un « vade retro satana » inaudible, motivé par notre acculturation spirituelle, alors que sous d’autres cieux, le phénomène ferait l’objet de toutes les études, pour en comprendre les tenants et les aboutissants.

J’oubliais que nous sommes des consommateurs passifs de vérités mises en évidence par les autres.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville