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Aéroports de Brazzaville et Pointe-Noire : On dépouille et on vole les sacs des usagers

Où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute. La rupture annoncée par le Chef de l’Etat semble ne pas émouvoir les nombreux adeptes de cette formule percutante et imagée, qui n’est autre que le creuset des antivaleurs. Mieux ces gens se complaisent à jouer le jeu du cabri dans la savane, dans toutes ses facettes. Les cabris foisonnent partout. La notion de service public n’a plus depuis des lustres aucun sens. Avant que le Congo ne ferme ses frontières aériennes suite à la pandémie du Coronavirus, des pratiques peu orthodoxes ou encore des rackets sont souvent pratiquées à l’aéroport Maya Maya de Brazzaville et Agostino Neto de Pointe-Noire. Pourquoi laisse-t-on faire ? Il est clair que ces agents véreux ne travaillent pas seuls. A quel niveau y a-t-il des complicités ? Ces pratiques condamnables, en ce sens qu’elles pénalisent lourdement les voyageurs qui sont obligés de payer plus cher leur voyage, en disent long sur l’anarchie qui règne dans nos aéroports, infestés par les prédateurs avides du gain facile.

La volonté du président de la République de soulager tant soit peu les populations défavorisées est mise en mal par les fossoyeurs, les adeptes des passes droits.

Apprendre ou à laisser, dit le « cabri » qui veut brouter. Le congolais lambda souhaite la fin de cette dérive machiavélique.

Il appartient donc à tous les congolais, conscients, de se mobiliser pour mettre fin à cette formule éhontée : « le cabri broute l'herbe là où il est attaché ».

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Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville