Brazzaville : Pour affronter le coronavirus, ASU Monde désinfecte le complexe scolaire Emonaya à Kombo

Au Congo, la reprise des cours à partir du 1er juin prochain pour permettre de compléter le volume horaire requis, selon la norme pédagogique d'une année scolaire régulière, avant que les élèves ne fassent les examens, nécessite la mise en place des consignes sanitaires. Nettoyage, désinfection, distanciation, parcours... l’Association Solidarité Universelle Monde « ASU Monde » à travers son antenne FSU Monde Congo a procédé, avec le soutien de ses partenaires privilégiés (ONG Butterfly, Graphics Design, la clinique Pasteur de Moungali, et la Mairie de Djiri), à la désinfection en profondeur du complexe scolaire Emonaya à Kombo dans le 9ème arrondissement de Brazzaville, afin d'enrayer la propagation du Covid-19 et de préparer minutieusement les locaux pour assurer la sécurité des enseignants et des enseignés.

C’est une solution à base d'eau de Javel qui est utilisée pour désinfecter l’extérieur et l’intérieur des salles de classes. Si l'opération est d'envergure, et va concerner plusieurs écoles de Djiri dans le 9ème arrondissement de Brazzaville, elle semble avant tout relever de la mise en œuvre du principe de précaution.

Pour la présidente de l’Association Solidarité Universelle Monde « ASU Monde », Axence Meg Jim Monafi Nguié, « la désinfection du complexe scolaire Emonaya à Kombo à l'aide de javel constitue un geste tout à fait intéressant, en ce sens qu'il rassure les gens, ça incite bien au lavage de main, ça incite à faire attention. C'est possible que les poignées de portes des salles de classes, les tables bancs soient vecteurs de transmission, et c'est intéressant de nettoyer régulièrement et que les gens le sachent. Le virus est sensible à la javel, mais on ne peut pas en mettre des concentrations trop fortes car sinon on abîme tout ».

« Nous devons préserver la sécurité et la santé des enseignants et des enseignés. Ces actions dans les lieux publics fermés comme les écoles sont importantes et nécessaires. Il ne s’agit pas d’un remède miracle, mais d’une action complémentaire au titre de la salubrité publique. A ce jour nous ne devons négliger aucune piste.», a ajouté Mme Axence Meg Jim Monafi Nguié présente sur tous les fronts et au chevet des personnes vulnérables et pauvres  depuis le début de la crise sanitaire au Congo-Brazzaville.

« Dans cet élan ASU Monde va embaucher un bénévole en contrat de volontariat en poste d’agent CHST afin de mieux contrôler les entrées et sorties des élèves dans l’enceinte du complexe scolaire Emonaya ainsi que la mise en pratique des gestes barrières et de faire respecter la distanciation sociale », a précisé la présidente de l’Association Solidarité Universelle Monde.

Cette opération qui rentre dans le cadre de la continuité des activités de lutte contre la propagation de la COVID -19 initiées par ASU Monde,  intervient une semaine après la désinfection du Commissariat de Police de Diata dans le premier arrondissement de Brazzaville.

On rappelle qu’en moins de 5 mois depuis son apparition en fin décembre 2019 à Wuhan en Chine, le Coronavirus (ou COVID-19 en abrégé), a franchi presque toutes les frontières du monde entier. En si peu de temps, cette épidémie a connu une telle expansion qu’elle a été classée en pandémie par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Situation évidente quand on sait que l’un des moyens de transmission potentiels reste et demeure l’environnement dans lequel se côtoient régulièrement les personnes.

De ce fait, les lieux publics, dont les écoles, sont les plus exposés à cette pandémie. C’est pour cette raison que la majorité des établissements scolaires au Congo-Brazzaville et à travers le monde se sont vus fermer leurs portes.

Le milieu scolaire est un environnement propice à la propagation du COVID-19. Or, à l’heure actuelle, il n’existe pas de vaccin contre cette pandémie. Pour y faire face, certains gouvernements arrêtent des plans de lutte dans les écoles à travers des conseils simples mais efficaces. L’une des mesures en matière d’hygiène dans les écoles reste la sensibilisation à la lutte contre le virus. Mais au-delà de la sensibilisation, la désinfection COVID d’une école – particulièrement des écoles primaires – s’avère tout aussi incontournable, pendant et après la période de la pandémie.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville