Dans les années 1960, les géographes évoquaient volontiers "Brazzaville et le désert congolais". Le constat paraît un peu daté aujourd'hui. Chaque année, en effet, plus de 1000 personnes quittent l’intérieur du pays pour la capitale congolaise mais, pour autant, ils ne s'installent pas dans le désert !
Les candidats au départ des différents départements du Congo, sont assez nombreux, de tout profil et souvent ouverts d'esprit. Ce qui les motive? Vivre à la capitale paraît l'exception, la règle serait plutôt de s'assurer que l'on peut notamment trouver un nouvel emploi et un logement au visage humain, un cadre de vie agréable, ensoleillé et proche du majestueux fleuve Congo, un accès à la culture large, de bons lycées, une grande université, de bons transports en commun, une offre de soins de qualité.
Bien que la ville capitale peine à maitriser la délinquance, l’environnement est sain, avec l'absence de sites industriels dangereux et une qualité de l'air satisfaisante, un aéroport et marchés qui attirent les touristes, synonymes d'activité économique.
L’environnement faisant partie de notre qualité de vie, le gouvernement a engagé d’importants moyens pour améliorer le cadre de vie des brazzavillois.
Signes de la vitalité de la ville capitale, la culture et le sport y occupent une large place. En témoigne le nombre important d’associations et de manifestations partageant la même vocation : l’accès de tous aux loisirs.
Depuis 2006, le Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza est l'une des attractions touristiques les plus visitées du Congo. Pour ceux qui s'intéressent à l'histoire de la République du Congo, le Mémorial abrite les restes de Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur franco-italien dont Brazzaville tire son nom. Le Mémorial entraîne le visiteur dans l’aventure de chacune des étapes de l'exploration du Congo par Savorgnan de Brazza, à travers images, objets, peintures et sculptures.
L’École de Peinture de Poto-Poto, située au rond-point de Moungali, est reconnue comme l'une des premières écoles de peinture en Afrique, son objectif étant de promouvoir l’art et les artistes congolais, attire aussi des touristes sans oublier la Cathédrale du Sacré Cœur, la plus ancienne cathédrale d’Afrique centrale encore sur pied, construite à partir de 1882 et la Main Bleue, le lieu mythique où se retrouvent les « Sapeurs » de la première ville du Congo.
La ville de Brazzaville, familièrement appelée Brazza la Verte, et qui s'étend sur près de 10 km le long de la rive droite du fleuve Congo est ponctuée d’endroits incontournables qui en font une ville pétrie d’histoire et de vie.
Plutôt moribond au début des années 2000, le tourisme reprend des couleurs à Brazzaville. Ces dernières années, la ville capitale a été parmi les huit meilleures destinations touristiques du continent.
La solidarité est aussi une valeur essentielle qui favorise le mieux vivre ensemble dans les différents quartiers et arrondissements de Brazzaville.
Vivement que la ville maintienne toujours son charme d’antan et qu’elle reste toujours Brazza le verte pour le bonheur des congolais et autres touristes de passage à Brazzaville, l’ex capitale de la France libre de 1940 à 1942.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville
