Journée nationale de l’arbre : Marcel Kibouanga a procédé au planting à Nkayi pour sauver la planète

Le Congo-Brazzaville a abrité ce mercredi 6 novembre 2024, la 38e édition de la Journée nationale de l’arbre, sous le thème : « Mobilisons-nous, deux millions d'arbres pour des villes vertes et durables ». A Nkayi, dans le département de la Bouenza (sud), Marcel Kibouanga, l’administrateur-maire de Mouana-Nto, le premier arrondissement de la cité sucrière, a participé, aux côtés du maire de la ville, des autorités judiciaire, civile et de la force publique, au planting dans quelques artères principales de Nkayi.

« Le temps qui s’écoule et qui perpétue la tradition d’un acte désormais entré dans les mœurs des congolais est en soi un symbole, celui de la datation d’une vision, celle du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, d’instituer une journée pour planter, avec ses compatriotes, un arbre, d’essence fruitière ou pas. 40 ans déjà que ce geste est accompli chaque année. Ainsi, la ville de Nkayi plante et célèbre toujours les arbres, grâce à son Président Denis Sassou-N'Guesso. Et ce matin, nous avons donc accompli notre devoir citoyen avec ferveur et en toute responsabilité », nous a confié l’administrateur-maire du premier arrondissement de Nkayi, Marcel Kibouanga.

« Aujourd’hui, j’ai planté un arbre en symbole d’espoir pour notre avenir commun. La Journée nationale de l’arbre rappelle l’importance de la restauration des terres et de la lutte contre le changement climatique. Protégeons notre terre pour nos enfants et les générations futures. Pour cette édition, et en adéquation avec le mot d’ordre du Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, en plus de l’arborisation des Avenues 31 décembre, Nkaya-Nkaya et de la Bouenza, le jardin public municipal a été choisi pour cette opération », a-t-il ajouté.

Marcel Kibouanga estime qu’il s’agit là d’un message fort au moment où le Président Denis Sassou-N’Guesso, a appelé, lors du sommet des Brics+, qui s'est ouvert le 22 octobre dernier à Kazan, le plus grand événement international organisé en Russie depuis le début de la guerre avec l'Ukraine, à la mise en œuvre de la décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique.

Le Congo vient de soumettre à l’Assemblée générale des Nations-Unies, la résolution sur la décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement, pour consolider le rôle crucial des forêts dans la régulation du climat.

On rappelle qu’au Congo-Brazzaville, l’arbre est un compagnon inséparable de l’homme, y compris par la branche transformée en canne en bois qui souvent assiste ce dernier, pour son équilibre locomoteur, pendant le troisième âge.

Plus qu’un symbole, l’accompagnement de l’être humain par l’arbre se révèle incontournable dès lors que la forêt incarne, tout à la fois, la médiation et le dialogue. C’est sous l’arbre à palabres, véritable institution traditionnelle, que sont trouvées les solutions les plus inattendues aux problèmes du village.

La forêt ne sera plus uniquement une ressource pour son bois, mais encore davantage par l’action exercée sur la vie en société et l’oxygène vital qu’elle libère pour la survie de l’humanité.

En outre, au cœur de la lutte contre les érosions, les inondations ou les glissements de terrain, les arbres accélèrent les différents processus de rétablissement ou de régénération.

Par ailleurs, les forêts confèrent de nombreux avantages en matière de santé.

Selon certaines études, un produit pharmaceutique sur 4 est fabriqué à base d’arbres, grâce à leurs propriétés médicinales largement reconnues depuis la nuit des temps.

Enfin, sources d’approvisionnement en denrées alimentaires pour les hommes et les animaux, les arbres rendent l’air plus sain en devenant des réservoirs de séquestration de carbone, contribuant à la réduction de gaz à effet de serre.

Au Congo-Brazzaville, les populations mesurent à présent l’importance de l’afforestation et du reboisement, après avoir mis en doute l’option visionnaire et anticipatrice de Denis Sassou-N’Guesso d’étendre et densifier les forêts, au regard du couvert végétal du pays, sur une superficie de plus de 60% du territoire national.

L’urgence climatique d’aujourd’hui, les canicules de ces derniers temps, les incendies de forêts, l’ensablement des cours d’eau, il n’a pas fallu plus que ces phénomènes pour illustrer l’imminence d’un danger qui menace le Congo-Brazzaville.

La situation, déjà bien connue, demeure préoccupante. Le tout réside dans la volonté d’agir et d’y consacrer les efforts nécessaires. Là où subsiste une volonté, il y a toujours une brèche pour la réussite.

Pour sa part, le Congo-Brazzaville et son Président pourraient se prévaloir d’une visibilité ancienne, voire lointaine, en ce qui concerne la préservation des écosystèmes forestiers.

A ce sujet, une loi promulguée le 11 septembre 1984 a institué, au Congo, la Journée nationale de l’arbre, pour laquelle, le 6 novembre de chaque année, tout citoyen congolais est tenu de planter un arbre d’essence fruitière ou d’espèce forestière.

40 ans après son instauration, la Journée nationale de l’arbre est devenue une tradition et une pratique durable, de portée patriotique, à travers l’adhésion et la participation massives des populations à cette œuvre salutaire.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville